La F1 est-elle appréciée lorsqu’elle est imprévisible ?
Pas par tout le monde...
Le public aime-t-il que la F1 soit devenue aussi imprévisible ou préfère-t-il la F1 du passé lorsque les favoris étaient clairement identifiés dès le début de la saison et parfois même avant que celle-ci commence ?
"L’année passée lorsque Sebastian Vettel gagnait tout, c’est assez ennuyeux. Aujourd’hui, c’est tellement confus qu’on a parfois du mal à suivre," affirme le triple champion du monde autrichien Niki Lauda. "Jusqu’à présent cela a été plutôt agréable, mais j’espère que nous en reviendrons bientôt à des courses plus logiques, car si cela continue comme ça, nous serons tous plongés dans une grande confusion."
"Comment peut-on expliquer que Pastor Maldonado ait été plus rapide de huit dixièmes en Espagne ? Je ne vous parle pas de son avantage sur un tour, mais celui qu’il avait dans le premier secteur," s’interroge Helmut Marko, le conseiller de Red Bull pour le sport automobile.
La saison 1983 avait aussi débuté par cinq courses remportées par cinq pilotes différents, mais à l’époque, il y avait trois manufacturiers de pneus en F1 et les moteurs étaient très différents les uns des autres puisqu’il y avait des moteurs turbocompressés et des moteurs atmosphériques.
Aujourd’hui, les moteurs ont tous la même architecture et leur développement est plus ou moins gelé depuis quelques années déjà. En outre, toutes les équipes reçoivent les mêmes pneus du même fournisseur.
"Il est impossible de prédire qui remportera la victoire lors de la prochaine course et pour moi, il s’agit donc du meilleur championnat auquel j’ai assisté," affirme pour sa part Pedro de la Rosa qui a pourtant une petite idée de la place qui lui reviendra sur la grille de départ du prochain Grand Prix de Monaco.