La F1 est devenue (trop ?) imprévisible
Les pneus Pirelli n’ont toujours pas livré leurs secrets
Avant que débute le Grand Prix d’Espagne de cette fin de semaine, on se disait qu’il était impossible de faire le moindre pronostic, car cette saison nous a déjà réservé quelques surprises de taille et il n’y avait aucune raison de penser que la course de Barcelone allait déroger à cette "règle".
La grille de départ de ce Grand Prix d’Espagne est la confirmation que le championnat 2012 est décidément totalement imprévisible. Mais la grille de départ est une chose et la course en est une autre...
Pour la course de cet après-midi, on annonce en effet une température ambiante de 22°, soit 10° de moins qu’hier en qualification. En outre, une averse n’est pas à exclure. On peut donc raisonnablement estimer que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
"Nous ne savons pas du tout à qui pourraient profiter ces conditions climatiques plus fraîches," admet l’Australien Mark Webber. Le comportement des pneus Pirelli est en effet resté très mystérieux pour la grande majorité des équipes.
"Sebastian Vettel n’a pas compris pour quelle raison il n’avait plus d’adhérence en qualification," peut-on lire dans le Auto Motor und Sport. "Jenson Button ne comprenait pas pourquoi il n’arrivait pas à faire chauffer ses pneus sur une piste à 40°. Williams ne s’expliquait pas le deuxième temps de Pastor Maldonado alors que les ingénieurs de l’équipe Mercedes ont dû admettre qu’ils ne comprennent toujours pas le comportement des pneus Pirelli."
"Si nous comprenions le comportement des pneus, nous serions en pole position," affirme Bob Bell, le directeur technique de Mercedes.
Tous les directeurs techniques auraient pu avouer la même chose que lui et c’est ce qui rend ce championnat particulièrement imprévisible, pas seulement pour les spectateurs, mais aussi pour ceux qui y participent.