L’intégration du V6 Renault n’a pas posé problème à McLaren
Désormais, se concentrer sur la performance pure
McLaren a attendu le Grand Prix de Singapour pour officialiser son passage de Honda à Renault pour la fourniture du moteur. On peut donc craindre que ce transfert tardif ait des conséquences sur la qualité du développement du châssis 2018.
« Ce transfert s’est passé de manière très fluide : ça nous a peut-être pris deux semaines [de retard] au plus, mais ce n’est pas très important, c’est un retard que l’on peut rattraper » rassure aujourd’hui Eric Boullier, le directeur de la compétition de McLaren.
« Le défi de l’intégration du châssis n’est pas plus important qu’avec Honda. Renault est habitué à travailler avec plusieurs équipes, donc ils sont très bien organisés pour cela. Et pour être honnête avec vous, c’est un travail terminé aujourd’hui. Tous les designs châssis et moteur sont bien intégrés et désormais, c’est juste une question de performance au niveau du développement. »
Le changement de moteur n’aura pas qu’une incidence en termes de performance ; l’arrivée de Renault a également remotivé les troupes de McLaren selon le Français.
« Il vaut mieux ne rien dire parce que vous allez susciter de fausses attentes, et heurter quelques personnes… La meilleure chose à faire, c’est de nous concentrer, et de ne montrer notre niveau que sur la piste l’an prochain. »
« Oui, ce transfert motive l’équipe, et cela rend tout le monde chez McLaren impatient d’être à Melbourne. »
McLaren pourra, en 2018, directement se confronter à Red Bull, qui aura le même moteur Renault. Boullier ne veut pourtant pas dire encore clairement que l’objectif est de battre les Autrichiens… a-t-il des doutes sur la réelle qualité du châssis McLaren ?
« Je ne sais pas ce que Red Bull fera pendant l’hiver. Bien sûr, il y aura quelques changements aérodynamiques au niveau du règlement. Red Bull, c’est vraiment une référence, donc pour nous, l’objectif sera d’être en position de les défier l’an prochain. »