L’avenir de Brawn chez Mercedes n’a jamais été remis en cause

Il a été très soutenu par les dirigeants

Par Camille Komaël

22 juin 2013 - 16:37

Ross Brawn avait reconnu être celui qui avait pris la décision de mener les essais avec Pirelli à Barcelone le mois dernier. Selon certaines rumeurs, sa tête aurait pu tomber selon l’issue de l’audience devant le Tribunal International de la FIA, qui a eu lieu jeudi.

Mais maintenant que Mercedes est soulagée du verdict et que cette affaire des essais est derrière elle, est-ce que cela signifie que Ross Brawn peut pousser un soupir de soulagement et conserver sa place ? Le Britannique ne voit pas les choses ainsi, car selon lui il n’a jamais été question qu’il parte, peu importe les sanctions qui auraient pu être infligées. "Pour être honnête, ça n’a jamais été discuté, donc la situation n’a pas changé."

"On ne saura jamais ce qui aurait pu arriver si l’issue du tribunal avait été différente", reconnaît-il néanmoins.

Brawn explique en effet qu’il n’est qu’un employé de Mercedes et qu’il peut donc, comme tout un chacun, changer de poste ou être forcé à partir par la direction : "Je suis un employé et membre de l’équipe, donc les choses peuvent changer."

Le directeur de l’équipe Mercedes F1 reste confiant quant à son avenir dans l’équipe, argumentant qu’il a bénéficié d’un soutien total de la part de l’équipe à Stuttgart. "Mais les dirigeants m’ont beaucoup soutenu pendant cette affaire."

Ross Brawn l’a longuement souligné hier, le point auquel il accorde le plus d’importance dans le verdict est la reconnaissance de sa bonne foi, ainsi que de celle de Mercedes. Il confirme que cela n’importait pas qu’à lui mais aussi aux dirigeants de la marque à l’étoile : "Pour eux aussi il était très important que le fait que nous ayons agi de bonne foi soit établi."

Brawn affirme que rien n’a été caché aux dirigeants de Mercedes et répète que ceux-ci l’ont beaucoup soutenu. "Ils ont été d’un grand soutien et ils ont été tenus informés de tous les faits concernant ce qu’il s’était passé."

"Je n’aurais pas pu demander un plus grand soutien de leur part", estime-t-il, très satisfait.