L’attitude de Vettel continue de faire des vagues

Les critiques continuent

Par Franck Drui

6 octobre 2013 - 09:11
L'attitude de Vettel continue (...)

L’attitude de Sebastian Vettel continue de faire des vagues et de faire parler d’elle dans le paddock. Les propos crus qu’il a tenus selon lesquels les autres ne travaillaient pas aussi fortement que lui et son équipe ont bien dû mal à passer.

Nico Rosberg avait réagi assez durement face à son compatriote allemand (à relire ici), et il ne le regrette pas.

"J’ai répondu très consciencieusement à Sebastian. Ses critiques étaient dirigées contre chacun d’entre nous et aussi aux ingénieurs. C’était très incorrect. J’aurais pu simplement aller le voir et lui parler en privé en lui disant que ses propos, c’était de la merde, mais pour moi il était important que tout le monde entende ce que j’avais à dire."

Un autre de ses compatriotes, le président de la Fédération allemande du sport auto et ancien pilote de F1 Hans-Joachim Stuck, ne comprend pas.

"Je ne sais vraiment pas ce qui lui est passé par la tête. Il devrait vraiment penser plus fort avant de parler, surtout lorsqu’il parle de ses collègues."

Alonso ne s’étonne plus de l’impopularité grandissante de Vettel. "Ces propos ne sont pas tolérables et son attitude peut expliquer pourquoi il se fait huer aussi. Cependant, pour sa défense, quand j’étais devenu champion du monde, je me suis aussi fait huer. Quand je ne gagnais plus ça s’est calmé et je suis devenu soudainement populaire. Mais je préfère gagner qu’être aimé."

"Le problème, c’est que lorsque vous êtes devant, que vous gagnez des courses et des titres, vous pensez différemment. Mais tout arrive à une fin," ajoute Button.

Hamilton attaque également. "Peut-être qu’ils ont plus de ressources, plus de personnes, plus d’argent. Et pour le travail, peut-être qu’ils travaillent plus que ce qui est autorisé ? Qui sait..."

Sans surprise Red Bull vient au secours de son pilote. Marko répond.

"Hamilton devrait regarder de très près le nombre de personnes dont son équipe dispose rien que pour le moteur. Ce que Sebastian voulait dire c’est que nous sommes toujours les derniers à quitter le paddock et cela peut facilement se vérifier."

Le mot de la fin - et de la sagesse - revient à Adrian Sutil : "Peut-être qu’ils travaillent plus que nous tous mais ce qui est sûr c’est qu’ils font quelque chose de mieux que nous tous."

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