L’année sabbatique a fait du bien à Sutil
Il en est ressorti plus fort
Adrian Sutil est revenu cette année en Formule 1 après une pause d’un an : l’Allemand a étonné en étant tout de suite compétitif, sans avoir besoin d’une remise en route ou d’un temps d’adaptation. Sutil relativise en expliquant que "ce n’était qu’une année. Plus on reste éloigné [des circuits], plus c’est dur de revenir."
Le paddock semble avoir découvert un nouveau Sutil, plus détendu, plus à son aise. Il confirme avoir dorénavant plus d’énergie pour affronter les courses et surtout les déplacements à travers le monde.
"Avec le stress des voyages, on perd beaucoup d’énergie sur un an. Et quand on reste un an en-dehors de tout ça, on met plein d’énergie en réserve. On est alors plus en forme que si on avait piloté. C’est mon petit avantage."
Le pilote allemand reconnaît toutefois avoir eu de nouvelles choses à apprendre, car la F1 est en constante évolution. "On perd bien sûr un peu d’expérience sur certaines choses. La Formule 1 ne s’arrête jamais, il y a toujours des nouveautés dans le sport : des nouvelles règles, des avancées technologiques. On doit toujours s’informer et rester à l’écoute."
"Sur certains points, je dois encore poser plus de questions que d’autres pilotes. Mais je vais me rattraper", assure-t-il, optimiste pour le futur.
Adrian Sutil l’avait déjà dit il y a quelques temps, et il le répète aujourd’hui : cette année sabbatique lui a fait du bien en lui permettant de se vider la tête et d’avoir d’autres priorités.
"Ca m’a aussi aidé sur certains points. J’ai beaucoup appris et j’ai pu me concentrer sur d’autres choses, avoir du temps libre."
"Quelque part, ça m’a fait du bien", confirme-t-il.
Sutil se souvient de son retour chez Force India cet hiver : "Je suis arrivé pour deux jours d’essais et j’ai immédiatement été compétitif."
Sa compétitivité, son énergie au maximum, son aise dans la voiture, tout cela lui fait dire que cette année de pause forcée l’a peut-être rendu plus fort, au lieu de l’affaiblir. "Je ne sais pas si c’était vraiment une si mauvaise chose, de faire une pause d’un an. Peut-être même que c’était bien et que ça m’a rendu un peu plus fort."
"En tout cas, je suis plus détendu dans la voiture et je me sens très, très bien", conclut un Sutil bien dans sa tête et bien dans son baquet.