L’altitude, le principal défi pour Toro Rosso et surtout Honda au Mexique

A nouveau des problèmes de fiabilité ?

Par Alexandre C.

24 octobre 2018 - 15:45
L'altitude, le principal défi (...)

Toro Rosso a marqué deux points à Austin, grâce aux disqualifications de Kevin Magnussen et d’Esteban Ocon, ce qui a permis à Brendon Hartley de se classer 9e. Cependant les deux monoplaces ont une fois de plus dû partir en fond de grille, pour changements d’éléments moteur.

Pour l’unité de puissance Honda, l’épreuve de Mexico, située en attitude, sera un autre révélateur important. Brendon Hartley aborde-t-il ce Grand Prix avec une certaine appréhension ?

« Mexico est une autre piste que je vais redécouvrir dans une F1. J’apprécie beaucoup la piste, puisque j’y ai aussi couru et gagné ici en WEC. C’est un défi très intéressant du point de vue de l’ingénierie, puisque la densité de l’air y est très faible en raison de l’altitude qui est de 2000 mètres. Cela signifie que nous avons beaucoup moins d’appuis que d’habitude. Il y a donc des vitesses de pointe très élevées avec peu d’adhérence. L’altitude est définitivement un facteur clef pour les pilotes, l’équipe et la voiture. J’ai passé un peu de temps en altitude cette année, dans le Colorado pour la Leadville 100 MTB Race [course de VTT], et je pense que je serai raisonnablement prêt pour le Grand Prix. »

« L’alimentation en air du moteur, comme son refroidissement, est toujours un grand sujet de discussion, donc tous ces éléments mis ensemble signifient que les équipes auront beaucoup de facteurs à bien gérer, et le week-end sera donc très délicat pour la voiture. Le dernier secteur dans le stadium est très intéressant du point de vue du pilotage : il est très étroit et l’ambiance y est géniale. La foule semble vraiment très proche et tout le monde dans la ville semble suivre la course. Je pense que nous avons une bonne opportunité de signer une bonne performance ici, avec les diverses évolutions que nous avons introduites récemment. »

Pierre Gasly a vécu un week-end difficile au Texas avec un accrochage dès le premier tour. Au Mexique, il espère prendre beaucoup plus de plaisir, surtout que le contexte s’y prêtera…

« J’ai fini 13e l’an dernier au Grand Prix du Mexique. C’est l’une des courses les plus sympathiques de l’année, avec l’immense masse de fans très enthousiastes. Grâce à eux, l’ambiance est tellement incroyable et spéciale. Le fait que la course ait lieu durant la période de la Fête des morts ajoute aussi une dimension spéciale au week-end. »

« L’an dernier, j’ai passé un moment difficile pour des raisons diverses. Je n’avais presque pas eu de roulage avant la course elle-même, je n’avais même pas pris part aux qualifications. »

« C’est une course compliquée du point de vue technique, surtout en raison de l’altitude qui affecte tout : le moteur, les freins, la fiabilité… et vous avez beaucoup moins d’adhérence, donc il est plus difficile de bien régler la voiture. Physiquement, vous savez que vous aurez moins d’oxygène, donc c’est un peu plus rude que d’autres évènements qui sont situés au niveau de la mer. Mais la piste n’a pas trop de dures zones de freinages ou de virages avec des forces-G importantes, donc il n’est pas trop exigeant physiquement. »

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