L’Allemagne n’a jamais souri à Kimi Raikkonen

“Il n’y a aucune raison pour que nous ne jouions pas le podium”

Par Franck Drui

14 juillet 2012 - 10:45
L'Allemagne n'a jamais (…)

Qu’il s’agisse du GP d’Europe ou du GP d’Allemagne, il n’a jamais gagné en terre allemande. Malgré une malchance tenace en course – six abandons sur huit participations -, Kimi a quand même décroché un podium (2006), deux poles (2005, 2006) et deux meilleurs tours (2004 et 2005) au Grand Prix d’Allemagne. Cette année, à Hockenheim, sera-t-elle la bonne pour Iceman ?

Disposez-vous de tous les moyens pour réussir à Hockenheim ?

Oui. Nous avons une bonne voiture, nous comprenons maintenant bien le fonctionnement des pneus, la voiture est rapide et se comporte bien en course… Il n’y a aucune raison pour que nous ne jouions pas le podium.

L’Allemagne ne vous a jamais souri. Pourquoi ?

Je ne sais pas. Peut-être ai-je fait quelque chose de mal dans une vie antérieure ? J’ai pourtant toujours bien aimé courir en Allemagne. Mais la chance n’a jamais été de mon côté ici, à chaque fois, un problème m’a empêché de gagner. J’ai réalisé quatre pole positions, donc je suis rapide sur le sol allemand. Mais j’ai collectionné six abandons indépendants de ma volonté.

N’est-ce pas une motivation supplémentaire de mettre fin à une série de quinze courses sans victoire en Allemagne ?

Pas vraiment. Une course reste seulement une course et je donne toujours le meilleur de moi-même. Celles auxquelles j’ai participé en Allemagne n’ont jamais comblé mes espérances, que ce soit à Hockenheim ou au Nürburgring. J’aime bien les deux et j’y ai toujours été compétitif. Peut-être que cela finira par venir cette année.

A Silverstone, la E20 s’est bien comportée…

En pneus durs, j’étais vraiment rapide, surtout en fin de course. C’est juste dommage de n’avoir pas eu la place de le montrer pendant toute la course. Je suis resté trop longtemps bloqué derrière des voitures moins rapides et je n’ai pu montrer tout notre potentiel que lorsque la piste s’est dégagée. Je suis revenu tout près de Felipe [Massa] à la fin, mais il ne restait plus assez de tours pour l’attaquer. J’étais vraiment content de la voiture. Elle s’est bien comportée tout le week-end et nous ne sommes pas loin d’exploiter toute sa performance.

Que vous faut-il pour faire un tour rapide à Hockenheim ?

La voiture peut faire une grosse différence et, heureusement, la nôtre est bonne. Il faut une bonne motricité en sortie de virages. Si vous manquez de grip à l’arrière, c’est dur de trouver la performance pour jouer les premières places.

Est-ce important de se qualifier devant ?

La dernière fois que je suis venu à Hockenheim, en 2008, c’était difficile de dépasser ici. Pas aussi compliqué que sur certains circuits, mais pas du tout facile. Cette année, avec les pneus, le KERS et le DRS, cela devrait être plus facile, surtout si nous sommes mieux que la concurrence avec les pneus. A Hockenheim, tout ne dépend pas des qualifications, mais cela facilite la vie, évidemment, de partir devant et de bénéficier de l’espace libre.

A part ce départ dans l’espace libre, souhaitez-vous autre chose ?

Un temps chaud serait le bienvenu. Il fait très chaud d’habitude à Hockenheim et tout le monde connait des problèmes avec les pneus. Évidemment, un climat chaud convient bien à notre voiture. Elle préfère les températures élevées et sur les longs relais, elle est douce avec ses pneus. Il faut un véritable été à Hockenheim.

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