Kvyat : l’homme qui monte et qui n’a pas d’objectif

Daniil Kvyat sera l’équipier de Daniel Ricciardo l’année prochaine chez Red Bull et il ne s’attendait probablement pas à ça lorsqu’il était sur le point de prendre le départ de son premier Grand Prix de F1 en mars dernier à Melbourne.

En Australie, il s’était qualifié derrière son équipier Jean-Eric Vergne, mais il avait marqué ses premiers points au championnat en terminant la course juste derrière son équipier français. Ensuite, il a donné beaucoup de fil à retordre à Vergne et la récompense est arrivée le 4 octobre dernier lorsqu’il a été appelé par Red Bull pour remplacer Sebastian Vettel chez Red Bull en 2015.

Daniil Kvyat s’était-il fixé des objectifs à atteindre en début de saison ? “Non, pas vraiment. Cela ne sert pas vraiment à grand-chose de se fixer des objectifs, car la seule chose que vous devez faire, c’est le maximum. Vous arrivez avec vos compétences et ensuite vous devez essayer de les améliorer. Avec l’expérience que j’ai aujourd’hui, je dirais que tout est un peu mieux sous contrôle.”

Etait-il sous pression à l’idée d’être confronté à Jean-Eric Vergne ? “Dans un sens, c’était la meilleure façon pour d’impressionner les gens, car tout le monde savait que JEV était dans sa troisième saison avec Toro Rosso. Il a beaucoup d’expérience et on peut donc dire qu’il a atteint le sommet de son art en qualification et en course. C’est un pilote très talentueux, très fort et c’est grâce à ça que j’ai eu la possibilité de démontrer de quoi j’étais capable. Il y avait aussi le risque qu’il me détruise complètement, mais ce n’est pas arrivé et c’est très bien comme ça.”

Quelles sont les choses les plus importantes qu’il a apprises cette saison ? “Trouver un bon rythme en course n’a pas été facile, car les courses de F1 sont beaucoup plus longues qu’en GP3. J’ai surmonté cette difficulté progressivement au cours de cette saison. Je ne vois rien d’autre de particulièrement important parmi les choses que j’ai apprises cette année. Je suis toujours honnête avec les gens autour de moi. Si je fais un tour de merde en qualification, je l’admets toujours, je suis comme ça,” ajoute le jeune pilote russe.