Kobayashi n’a pas laissé passer sa chance
« Je devais tenter quelque chose »
Le paddock a retrouvé, dimanche, le Kamui Kobayashi qui avait fait des étincelles avec Toyota en fin de saison dernière.
Le Japonais a su saisir l’opportunité qui se présentait à lui et s’inviter aux avant-postes du Grand Prix de Valencia.
Il n’est pas repassé par les stands quand la voiture de sécurité a été déployée, contrairement à la grande majorité du peloton, et est ainsi remonté à la troisième place de la course.
Il a su ensuite longuement résister à la pression du pilote McLaren Jenson Button, avant de changer ses pneus à seulement quatre tours de l’arrivée. Là, il n’a pas hésité à aller chercher Fernando Alonso et Sébastien Buemi pour passer sous le drapeau à damier en septième position.
« Ma voiture était bonne et, avec mes pneus neufs, j’avais beaucoup plus de grip que Fernando et Sébastien. Mes chronos étaient clairement meilleurs. Je n’avais que quatre tours avec ces nouveaux pneus. J’étais vraiment plus rapide, alors je devais tenter ma chance », a-t-il expliqué. « Je voulais simplement tirer le maximum de la situation. J’étais sûr de pouvoir les passer tant qu’ils ne faisaient rien de bizarre au freinage. »
Ce résultat, décroché après une séance de qualification difficile, a fait du bien au moral de Kobayashi comme à celui de l’équipe Sauber.
« Nous avons pu imprimer un solide rythme de course, ce qui était incroyablement plaisant. Il est très clair que notre faiblesse réside dans la qualification. Si nous parvenons à décrocher de meilleures places sur la grille, nous pourrons marquer des points plus souvent », a-t-il indiqué. « A Valence, les conditions de piste ont beaucoup évolué entre la qualification et la course. La piste offrait de plus en plus de grip et, en même temps, nous avons trouvé plus de stabilité au freinage et de motricité à mesure que la voiture s’allégeait. »