Kobayashi est ravi d’être de retour dans la cour des grands
Il ne sera pas payé, mais ce n’est pas grave...
Kamui Kobayashi est de retour en F1 et il ne cache pas sa joie, même s’il est aujourd’hui pilote de la modeste équipe Caterham. Une équipe modeste, mais qui ne manque pas d’ambition… à l’image de son pilote.
“C’est très agréable d’être de retour,” commente Kamui Kobayashi. “Mon objectif a toujours été de revenir en F1 et je suis donc ravi pour moi, pour mes fans et pour ceux qui aiment la F1. Je suis aussi très content d’être chez Caterham. Il y a une grande différence entre Caterham et ma précédente équipe (Sauber), mais ils sont très ambitieux. Ils sont comme moi, ils veulent se battre et j’ai remarqué cela dès ma première visite à l’usine.”
Comment a-t-il réussi à convaincre Caterham de l’engager ?
“Tout a commencé par quelques conversations à la fin de l’année 2013. Ensuite, je me suis rendu à l’usine à Leadfield et j’ai rencontré Cyril (Abiteboul, le directeur) et quelques gars qui travaillent dans le simulateur. J’ai aussi vu quelques personnes qui avaient travaillé avec moi chez Toyota. Ensuite, j’ai rencontré Tony (Fernandes, le patron de l’équipe) et nous avons tout de suite découvert que nous avions les mêmes idées. C’est quelqu’un qui a de grandes ambitions et il fait tout ce qu’il peut pour réaliser ses rêves. Il a été content d’apprendre que j’étais prêt à rouler gratuitement pour lui et que je pouvais lui donner l’argent que mes fans m’ont donné. Ensuite, tout s’est passé très rapidement.”
Comment Kamui Kobayashi a-t-il trouvé cette année passée sur le banc de touche ?
“Cela ne m’a pas semblé très long. J’ai roulé en compétition l’année passée, ce n’était pas en F1, mais j’ai continué à me préparer physiquement et mentalement pour mon retour en F1. Et puis il y a les nouvelles règles cette année et tout le monde devra s’adapter. Ce devrait donc être plus facile pour moi, car je ne me suis pas habitué aux voitures de l’année passée avant de monter au volant de la nouvelle voiture. Etes-vous conscients de ça ?”
La F1 de cette année est-elle mieux ou pire que celle de 2012 ?
“C’est différent, c’est certain, mais c’est toujours de la F1 et c’est donc là que je roulais rouler. Il est encore trop pour dire à quel point les voitures sont différentes. Nous n’avons pas encore la possibilité de les pousser à leurs limites, mais lorsque nous le ferons, je crois que ce sera bien. Tous les pilotes aiment les moteurs puissants et même si Renault a eu des problèmes en Espagne, cette puissance sera bientôt disponible,” ajoute le pilote japonais.