Kimi Raikkonen de A à Z
Tout ce qu’il faut savoir sur le Finlandais
Après deux années en championnat du monde des rallyes WRC et quelques apparitions en NASCAR, Kimi Räikkönen effectue son retour en Formule 1. Son expérience de la discipline est forte de neuf saisons, marquées par le titre mondial des pilotes en 2007, mais aussi 18 victoires, 62 podiums, 16 pole positions et 35 meilleurs tours en course, au long de 156 départs en Grand Prix. Talent naturel et précoce, il ne comptait, en tout et pour tout, que 23 courses dans les formules de promotion à son actif lorsqu’il a faits ses débuts en F1, en 2001. Kimi a été deux fois vice-champion du monde, derrière Michael Schumacher en 2003, puis derrière Fernando Alonso en 2005, avant de décrocher le titre en 2007, lors de sa première année avec Ferrari.
Repères
Date de naissance : 17 octobre 1979
Lieu de naissance : Espoo, Finlande
Nationalité : Finlandais
Carrière
Avant 2000 – Karting, Formule Ford et Formule Renault
A la suite d’une carrière impressionnante en karting, avec notamment une deuxième place au championnat d’Europe de Formule A 1999, Kimi s’engage en Euro Cup Formule Ford. Puis il passe à la Formule Renault britannique, remportant le championnat d’hiver, avant d’enchainer sur le titre de la série principale, conquis haut la main grâce à sept victoires en dix courses.
2001 : débuts en Formule 1 avec Sauber
Dès sa première course avec l’équipe suisse, Kimi marque un point, au Grand Prix d’Australie. Il termine l’année avec un total de quatre points, s’étant classé huit fois dans le top 8 (seuls les six premiers inscrivaient des points à l’époque).
2002 – 2006 : les années McLaren
Remarquables et remarqués, les débuts de Kimi lui valent d’entrer chez McLaren en 2002, pour remplacer son compatriote et double champion du monde, Mika Häkkinen. Dès sa première apparition avec l’équipe anglaise, il impressionne grâce à une troisième place. Plus tard, il manque de peu la victoire au Grand Prix de France.
Ce premier succès, il l’obtient l’année suivante, en Malaisie. Ce sera le seul de la saison, mais sa grande régularité aux avant-postes lui permet de finir deuxième du championnat, deux petits points derrière Michael Schumacher.
L’année 2004 se révèle très frustrante et Kimi signe la seule victoire de McLaren au Grand Prix de Belgique. La saison suivante, malgré sept nouveaux succès à son palmarès, il se classe encore deuxième du championnat, devancé par Fernando Alonso. Enfin, en 2006, sa dernière saison avec McLaren ne déroule pas sur la même dynamique et il se classe finalement cinquième.
2007 – 2009 : Ferrari et le titre des pilotes
Selon son habitude Kimi effectue une entrée en matière tonitruante : pole position, meilleur tour en course et victoire. Il rejoint ainsi Nigel Mansell, seul pilote avant lui à s’être imposé dès sa première course avec le “cavallino rampante”, en 1989. Cinq autres victoires en Grand Prix suivent et finalement, lors de l’ultime manche, au Brésil, il subtilise le titre mondial au duo de McLaren, Fernando Alonso et Lewis Hamilton. Les deux années suivantes s’avèrent moins brillantes, Kimi terminant troisième du championnat en 2008 et sixième en 2009.
2010 – 2011 : rallyes et NASCAR
Tenté par une expérience en championnat du monde des rallyes, Kimi intègre le Junior Team Citroën en 2010, pilotant une C4 WRC avec laquelle son meilleur résultat est une cinquième place en Turquie. La saison suivante, il crée sa propre structure, ICE 1 Racing et pilote une DS3 WRC, récoltant deux sixièmes places, en Jordanie et en Allemagne. Il ajoute aussi à son programme deux participations au championnat américain NASCAR.
De A à Z
Animé : Un mot peu fréquemment utilisé pour décrire les conférences de presse, les interviews avec Kimi.
Belgique : Le Finlandais a remporté ce Grand Prix plus souvent que n’importe quel autre, signant quatre victoires lors de ses cinq dernières apparitions sur le circuit des vrais pilotes, Spa.
Champion : Kimi a effectué ses débuts en F1 en testant une Sauber sur le circuit de Mugello en Italie en 2000. Seul autre pilote présent à ce moment, Michael Schumacher avait vu juste en le désignant comme un futur champion (voir O).
Dahlman : Le 31 juillet 2004, Kimi Matias Räikkönen épousait Jenni Dahlman, mannequin finlandais et ancienne Miss Scandinavie.
Eighteen (dix-huit) : Kimi compte au total 18 victoires en Grand Prix jusqu’à maintenant. La première a eu lieu à Sepang (Malaisie) en 2003 et la plus récente à Spa, en 2009 (voir L).
Fastest laps (meilleurs tours) : A la tête du total enviable de 35 meilleurs tours en course, Kimi se classe en troisième position à ce palmarès, devancé seulement par Michael Schumacher (76) et Alain Prost (41).
G : Après deux saisons en rallye, Kimi aura besoin de travailler ses muscles du cou pour supporter les accélérations latérales de la F1.
Hinwil : Siège de la première équipe de Kimi en F1, Sauber.
Iceman : Le Finlandais porte ce mot sur son casque. Il est cool, vous voyez...
James Hunt : Un ancien champion du monde qui a, apparemment, procuré à Kimi à la fois une inspiration et un pseudonyme pour ses courses de bateaux et de motoneige.
Karting : Kimi a eu son premier kart à huit ans. Il a commencé la compétition en 1988 et a remporté le championnat nordique dix ans plus tard.
Last lap (dernier tour) : Le Finlandais a accompli un de ses chefs d’oeuvre en 2005 à Suzuka. Parti 17ème sur la grille, il a remonté tout le peloton et fini par avaler Giancarlo Fisichella au dernier des 53 tours.
Motocross : Kimi a fondé sa propre équipe de moto-cross pour le championnat du monde, Ice 1 Racing.
NASCAR : Kimi s’est aussi aventuré dans les courses américaines, effectuant ses débuts en Truck Series l’an dernier (voir X).
One point (un point) : La marge avec laquelle il s’est adjugé le titre mondial des pilotes 2007, devant Lewis Hamilton et Fernando Alonso.
Pole : Kimi a obtenu un total de 16 pole positions, la dernière à Magny-Cours, en 2008.
Queen (reine) : Ce que peut faire une altesse royale… En 2008, Kimi est apparu sur une série de timbres postes finlandais.
Renault : L’essentiel de l’expérience de Kimi avant la F1 est venu de la Formule Renault. En 2000, il remportait le titre britannique avec sept victoires et dix podiums en dix courses.
Snow (neige) : Iceman est fan de tout ce qui est blanc et glacé, motoneige, snowboard et hockey sur glace comptant parmi ses loisirs favoris.
Twenty-three (vingt-trois) : Kimi n’a participé qu’à 23 courses automobiles avant d’entrer en F1. Il en a gagné 13…
Unique style : Personne d’autre en F1 ne s’habille comme Kimi.
Victoire : Le championnat du monde 2007.
WRC : Kimi a marqué 59 points dans sa carrière de rallyman en championnat du monde. Il compte aussi une victoire en spéciale, au Rallye d’Allemagne 2010.
X-rated (classé X) : Nous savons depuis ses conversations avec le stand en NASCAR qu’il nous faudra être certains que Kimi ait suffisamment à boire dans sa gourde.
Yacht : Kimi adore le yachting.
Zzzzzzzz : Lors de sa première course en F1 à Melbourne, en 2001, Kimi a surpris tout le monde en étant assez relax pour faire une sieste une demi-heure avant d’aller sur la grille. A l’arrivée, sa sixième place lui valait un premier point et Iceman était né.