Jouer sur les faiblesses de Hamilton ? Bottas s’y refusera
Une question d’honneur
Valtteri Bottas, s’il veut devenir champion du monde comme il l’ambitionne, devra dominer son coéquipier Lewis Hamilton cette année. La tâche s’annonce évidemment immense pour l’ancien pilote Williams.
Pour y parvenir, il pourrait être tenté d’exploiter les faiblesses, notamment psychologiques, de son coéquipier chez Mercedes. Mais comme il l’affirmé à Barcelone, le gentlemen Bottas refusera d’entrer dans un tel jeu – pour le moins officiellement.
« Chaque pilote a ses propres faiblesses, c’est ainsi. Mais plutôt que trop de me concentrer sur Lewis, je vais concentrer mon énergie et mon attention sur moi-même, ainsi que sur ma performance en piste. Et si je performe au niveau que je vise à chaque course, j’espère que ça fera l’affaire. Donc je ne vais pas commencer à gaspiller mon énergie dans n’importe quel jeu de ce genre. »
Valtteri Bottas a révélé que Mercedes avait concocté une série de réunions à son attention cet hiver, afin de comprendre pourquoi il avait été peu performant lors de certains Grands Prix.
« Nous nous sommes concentrés sur les courses et les sessions lors desquelles je n’ai pas été performant – pas comme je l’aurais dû. Et j’ai beaucoup appris de ces réunions, donc je me suis concentré vraiment plus sur ce genre de choses [plutôt que sur mon coéquipier]. »
« Mais je veux aussi progresser dans chaque domaine, que mes courses soient décevantes, moyennes ou bonnes. Je me concentre définitivement plus sur mes points faibles, c’est ainsi. Mais il faut aussi se rappeler de vos points forts. »
Alors qu’il avait été en retrait lors de la deuxième moitié de saison dernière, Valtteri Bottas relativise ses performances en demi-teinte et les replace dans le long terme.
« C’était difficile l’an dernier parce que je voulais vraiment performer après la pause estivale, et c’est alors que j’ai connu quelques courses difficiles. Donc c’était vraiment une période de temps désagréable, mais j’en ai tiré beaucoup de leçons. »
« Mais durant votre carrière, vous connaissez toujours des moments difficiles. Je me rappelle une fois, j’étais 7e ou quelque chose comme ça lors d’une course de karting, je n’étais nulle part, je n’avais aucun rythme. Je suis allé pleurer derrière un camion tant j’étais déçu. Donc ce sont des choses comme ça – et je pourrais multiplier les exemples – qui vous rendent plus fort, si vous en tirez des leçons. »