Jos Verstappen : Le sang-froid de Max a été la clé de sa victoire
Le Hollandais n’a pas commis la moindre erreur durant la course
Jos Verstappen pense que c’est le sang-froid de son fils Max, à la fois sur et en dehors de la piste, qui lui a permis de devenir le plus jeune vainqueur de Grand Prix de l’histoire de la Formule 1.
Le conte de fées est d’autant plus beau que cette victoire intervient à l’occasion de la première course de Verstappen chez Red Bull, dix jours seulement après sa promotion.
« Beaucoup de choses se sont produites ces deux dernières semaines, mais le plus important est la façon dont Max a su les gérer » a déclaré Jos Verstappen. « Il a travaillé très dur et était très enthousiaste de pouvoir courir dans une excellente voiture et pour un top-team. Il est détendu, il sait ce qu’il à faire, mais c’est naturel pour lui. Il court depuis très longtemps donc tout ça n’est pas quelque chose de nouveau. Mais gagner une course de Formule 1 est un moment très spécial, et cela d’autant plus qu’il y a mis la manière. Il était totalement en contrôle, n’a pas fait la moindre erreur, et a mérité cette victoire. »
« Arriver dans une nouvelle équipe et décrocher un tel résultat, c’est incroyable. »
« Je n’aurais jamais cru que si peu de temps après avoir changé d’écurie, une telle chose puisse se produire, nous savions seulement qu’il aurait plus de chances de gagner. Red Bull est un top team, et ils savent comment gagner des courses. »
Après s’être arrêté pour la seconde fois au 34e des 66 tours de la course, Verstappen a dû effectuer un dernier relais de 32 tours, avec un train de pneus médiums dont la durée de vie est estimée à 25 tours. Alors qu’il était poursuivi par la Ferrari de Raïkkönen, Verstappen est parvenu à contenir les assauts du Finlandais, un pilote qui a le double de son âge et 236 Grands Prix au compteur.
« Lorsqu’il s’est arrêté pour la seconde fois, nous ne savions pas combien de temps les pneus allaient durer, mais il a fait du bon boulot pour les faire tenir » ajoute Jos Verstappen. « Il savait ce qu’il avait à faire pour maintenir ce petit écart qui lui permettait de ne pas être dépassé, c’est-à-dire bien sortir du dernier virage, et c’est ce qu’il a fait. Il est resté très détendu.