Jean-Eric Vergne revient sur son GP de Monaco

Le Grand Prix de Monaco a été très satisfaisant pour Jean-Eric Vergne puisqu’il a réussi à se hisser dans la phase finale de la qualification le samedi avant de décrocher les quatre oints de la huitième place le lendemain en course. Il nous raconte ici son week-end.

“Nous avions pourtant mal commencé ce week-end,” commente Jean-Eric Vergne. “Nous n’étions pas assez rapides la voiture et moi. Nous avions donc beaucoup à faire pour corriger ça. Nous avons beaucoup réfléchi à ce qu’il fallait faire pour améliorer la situation et cette réflexion a porté ses fruits samedi, car nous avions été compétitifs dès la séance du matin.”

“Ensuite, la qualification a été géniale. Nous étions toujours dans le top 3 lorsqu’il pleuvait et j’étais content de ça. Dans un certain sens, il est dommage que la pluie s’est arrêtée, car je crois que nous étions en mesure de décrocher un résultat fantastique. Nous sommes ensuite passés aux pneus slicks à la fin de la Q2 et j’étais toujours satisfait du comportement de la voiture. Nous sommes toutefois entré dans le top 10 au mérite et non grâce aux conditions climatiques.”

“En course, j’espérais quelques incidents en tête du peloton et bien sûr ne pas être impliqué dans ceux-ci. Tout s’est bien passé au départ. J’étais toujours très proche de la boîte de Jenson (Button) ou celle de Fernando (Alonso) et j’avais aussi Paul di Resta derrière moi qui me mettait sous forte pression. Mais c’est principalement dû au fait que les gars de devant étaient très lents,” poursuit le pilote français.

“Quoi qu’il en soit, je suis ravi de cette huitième place, c’est pas mal à Monaco. J’ai bien sûr profité d’un accident devant moi, mais ce sont des choses qui arrivent parfois ici. Pour tout vous dire, j’essaye de ne pas prendre du plaisir lorsque de mauvaises choses arrivent aux autres, car cela m’est déjà arrivé à moi aussi plusieurs fois. Si j’avais un commentaire à faire, je dirais que Sergio (Perez) n’a pas eu de malchance, il a eu cet accident car peut-être il le voulait. Ce que j’appelle de la malchance, c’est celle qui a frappé Daniel (Ricciardo) lorsque Romain (Grosjean) lui est rentré dedans par l’arrière.”

“Je crois que nous sommes plus forts de course en course. Nous avions de nouvelles pièces pour l’Espagne qui nous ont bien aidés et ensuite nous avons su saisir notre chance à Monaco. Nous sommes en meilleure position aujourd’hui. Je vais garder la même motivation pour la prochaine course au Canada. J’essayerai de ramener un autre bon résultat à la maison,” ajoute Jean-Eric Vergne.