Interview de Lewis Hamilton

Il a limité les dégâts à Valence

Par Franck Drui

1er juillet 2010 - 10:45
Interview de Lewis Hamilton

Il y a eu assez de discussions sur votre pénalité, et les décisions des commissaires, parlez-nous de votre course...

C’était une autre bonne course. Un autre après-midi agréable au final mais dur, où j’ai dû donner mon maximum lors de la course entière. Et même si je n’ai pas obtenu la victoire comme en Turquie et au Canada, c’était bien de finir deuxième, car ma pénalité m’a privé de l’occasion de lutter contre Vettel.

Avec des si on peut tout refaire, mais je pense que j’aurai pu lui mettre la pression. Dépasser aurait été une question autrement plus difficile sur ce circuit, mais il aurait pu faire une erreur, ou avoir plus de contraintes sur sa mécanique.

Cela n’a pas eu lieu. Je suis toujours en tête du championnat, j’ai même accru mon avance, et j’attends avec intérêt maintenant Silverstone, où nous aurons, si tout va bien, certaines des nouvelles pièces sur notre voiture que les autres équipes ont apporté le week-end passé (NDLR : les échappements bas et un nouveau diffuseur pour les accompagner).

Avez-vous été étonné par votre résultat à Valence ? D’autres équipes sont apparues très compétitives...

Nous n’avons pas été étonnés par les autres. C’est vrai que quelques équipes semblent avoir fait des progrès significatifs, on savait qu’elles se battraient avec nous en Espagne. Vendredi, cela semblait un peu inquiétant pour nous, notre voiture était aussi rapide que d’habitude, c’est juste qu’il y avait soudainement beaucoup de voitures qui étaient plus rapides que nous !

La clef du week-end, je pense, a été mon premier tour en Q3. Parfait. Et bien que je n’ai pas pu l’améliorer sur ma dernière tentative, ce temps était assez bon pour être troisième sur la grille. Je n’y croyais pas vraiment, je pensais que j’allais descendre sur la grille !

Cela nous promettait une bonne course. Je suis parvenu à passer Webber dès le début, ce que j’avais prévu, parce que la trajectoire intérieure est meilleure pour le départ. J’ai également essayé une attaque sur Sebastian, mais on s’est touché et j’ai perdu un élément de mon aileron avant, ce qui a affecté l’équilibre de la voiture pendant le premier relais.

Finir deuxième et troisième pour nous a été très encourageant, car pour plusieurs raisons, après la qualification derrière les Red Bull ou après ma pénalité, la course était devenue un exercice pour limiter les dégâts.

Vous êtes à Goodwood ce week-end - que conduirez-vous ?

Cette année, je conduirai ma voiture qui m’a permis de gagner le titre en 2008, la MP4-23, cela devrait me remettre en mémoire des souvenirs fantastiques. C’est une belle voiture. Kit aéro complet. Pneus rainurés. Et beaucoup, beaucoup de grip. Je suis impatient.

Je conduirai également la voiture d’Alain Prost, la McLaren de 1986. Je l’ai déjà conduite brièvement l’année dernière lors d’un événement pour Tag Heuer devant l’usine McLaren mais c’était en novembre, il faisait très froid et je n’ai vraiment pas roulé longtemps. Je la testerai correctement pour la première fois ce week-end, ce sera cool.

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