Interview de Kimi Raikkonen avant Shanghai

La E20 s’est révélée très rapide

Par Franck Drui

10 avril 2012 - 12:15
Interview de Kimi Raikkonen avant (…)

Malgré une pénalité sur la grille et des conditions météo pour le moins variables, Iceman a gardé la tête froide dans la chaleur étouffante de Malaisie et réalisé une nouvelle remarquable performance. Aujourd’hui, Kimi se tourne vers la Chine, confiant dans les capacités de la E20 à grimper encore plus haut sur la grille.

Deux courses passées déjà. Comment vous sentez-vous ?

Deux de passées, mais il en reste encore dix-huit. Jusque-là, cela ne s’est pas trop mal déroulé pour moi et la course n’est pas vraiment différente de ce que j’ai connu avant. Je me sens bien avec la E20, c’est certain. Nous avons travaillé pour adapter la direction exactement comme je le souhaite et nous y sommes presque. Aucun doute, la voiture est rapide et c’est vrai en qualifications comme en rythme de course. Les deux premières courses ont été un peu frustrantes à cause de ma position de départ à chaque fois. Je n’aurais jamais dû partir d’aussi loin en Australie et la pénalité pour changement de boite de vitesses en Malaisie m’a coûté des places au final aussi. Mais c’est la course.

La E20 montre, en effet, un excellent rythme…

Nous pouvons le dire, jusqu’à maintenant. Elle s’est révélée très rapide en qualifications les deux fois. Romain était troisième en Australie et j’ai réalisé le cinquième temps en Malaisie. J’aurais même dû faire mieux à Sepang parce que j’ai commis deux petites fautes dans mon dernier tour en Q3. Sans cela, je pouvais finir quatrième ou troisième. Je sentais que la voiture avait la vitesse. A l’évidence, elle était très bonne en qualifications.

En course, elle n’est pas mal aussi. Vous avez recommencé à signer le meilleur tour…

Dans ces conditions météo, la course était difficile et, franchement, la meilleure approche consistait à se battre pour garder le 5è place. Quand je suis ressorti des stands avec les slicks, la visibilité était tellement nulle que je voyais à peine la trajectoire sèche. Une fois que je my suis habitué, j’ai pu rouler assez vite pour garder ma position. Je sentais bien que la voiture avait de la réserve et que j’aurais pu la pousser un peu plus, mais ce n’était pas le moment de prendre des risques. Réaliser le meilleur tour en course est agréable, mais pas autant que gagner.

Quelles étaient vos sensations avec les Pirelli pluie ?

C’était la première fois que je roulais avec les nouveaux pneus pluie. Quand les feux se sont éteints, il m’a fallu y aller doucement parce que je ne savais pas comment ils allaient se comporter. Nous n’avions fait qu’un tour d’installation avec auparavant et nous ne savions même pas comment ajuster l’aileron avant pour une course sur le mouillé. Mais le départ s’est bien passé, j’ai gagné quelques places. Mais il y a eu un accrochage devant moi entre deux voitures et j’ai été obligé, encore une fois, de passer dans l’herbe, comme en Australie pour les éviter. J’y ai perdu quelques positions, mais j’ai réussi à passer le premier tour.

Etes-vous satisfait du développement de la E20 et de l’évolution de votre relation avec l’équipe ?

L’équipe travaille énormément pour nous maintenir dans la bonne direction. A l’évidence, nous disposons d’une voiture aussi bonne que solide, sur laquelle on peut travailler. Elle s’est montrée rapide partout jusqu’à maintenant. Les conditions climatiques et les aléas des deux courses précédentes ont fait que nous n’en avons pas encore vu le meilleur. Quant à ma relation avec l’équipe, je m’y sens très à l’aise. Il est clair qu’ils sont des compétiteurs, comme moi et c’est la meilleure manière de tirer le maximum de la saison.

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