Interview - Magnussen reste dans la même écurie, une ’révolution’ pour lui
Enfin de la stabilité pour le Danois
Kevin Magnussen a passé un hiver studieux. Le Danois a cherché à s’entraîner pour la nouvelle saison, mais aussi à se détendre pour recharger ses forces. Le pilote Haas essaiera de battre son équipier Romain Grosjean en 2018 – il n’y est pas parvenu en 2017.
Comment avez-vous passé votre intersaison ?
« Je l’ai passée surtout au Danemark avec des amis et ma famille. C’était sympathique de voir tout le monde après une longue saison passée tout le temps à l’étranger. Maintenant, je suis prêt pour une nouvelle saison. »
Dans votre préparation physique, avez-vous privilégié un exercice par rapport à d’autres ?
« J’apprécie davantage la musculation, mais je dois faire un peu de tout. Je ne peux seulement faire de la musculation puisque cela me ferait prendre trop de poids. »
Vous avez pu observer la nouvelle Haas. Quel est votre premier sentiment ?
« Son aspect visuel est bon. Il y a quelques nouvelles pièces sympathiques sur la voiture. Mes attentes ? J’espère que nous allons nous améliorer. Nous devons non seulement progresser, mais progresser encore davantage que nos concurrents. Ce sera excitant de voir si nous y sommes parvenus. J’ai un bon pressentiment. »
C’est votre deuxième année avec Haas et votre deuxième année également aux côtés de Romain Grosjean. Cette stabilité est-elle vraiment profitable ?
« C’est formidable. C’est la première fois que je reste une deuxième année d’affilée avec la même équipe – en F1 ou dans n’importe quelle autre série dans laquelle j’ai couru. Savoir que l’on connaît tout le monde, savoir que l’on a pu influencer le développement de la voiture, c’est un sentiment sympathique. J’ai hâte que la saison débute. »
Le circuit de Barcelone a été resurfacé. A quel point ce changement impactera les essais de pré-saison ?
« Une nouvelle surface n’est pas seulement une nouvelle surface, il y a toutes sortes de tarmacs différents. La surface est-elle dure, plus douce ? Il y a beaucoup de variables différentes. Nous devrons analyser cela et essayer de comprendre ces données puisque cette nouvelle donne pourrait tout à fait changer le comportement des pneus. »
Qu’est-ce qui fait le succès d’un test de pré-saison ? Le kilométrage, la performance, la fiabilité ?
« C’est un ensemble de tout cela. Si vous avez une voiture rapide mais qui n’est pas fiable, vous n’allez pas avoir beaucoup de succès. Inversement, si elle est fiable mais lente, ce n’est pas bon non plus. Il faut avoir les deux. »
Les essais de Barcelone se déroulent sous des températures hivernales, alors que le Grand Prix d’Australie a lieu par temps chaud. N’est-ce pas trop handicapant ?
« C’est en effet un point délicat. Ce que vous apprenez à Barcelone n’est pas nécessairement pertinent pour chaque piste, en fait, ça l’est pour très peu de circuits. Au moins, le vieux tarmac était très dur avec les pneus. Vous ne pouviez pas vraiment apprendre beaucoup de choses, en particulier au sujet du comportement des pneus plus tendres. Nous verrons à quoi ressemble la nouvelle surface, et ce que nous pourrons apprendre du même coup. »