Interview - Magnussen : C’est agréable qu’il me reste quelques années chez Haas

Haas F1 Team a confirmé ses pilotes avant le Grand Prix de Russie, et vous et Romain Grosjean serez de retour pour une autre saison. Dans quelle mesure est-il utile d’avoir fixé votre avenir, alors que vous vous battez pour la quatrième place au classement des constructeurs ?

"C’est juste agréable de savoir qu’il me reste encore quelques années avec Haas F1 Team. J’ai hâte de relever ce défi et de poursuivre la relation que nous avons bâtie au cours des deux dernières années."

Haas F1 Team a fait de gros progrès de l’année dernière à cette année. Dans quelle mesure cela est-il attribuable au fait d’avoir un duo de pilotes constant, et pensez-vous que ça paiera encore en 2019 ?

"J’espère que Romain et moi pourrons continuer à travailler ensemble et aider l’équipe à aller encore plus loin. Espérons que nous pourrons obtenir un plus grand succès d’année en année."

Après deux courses consécutives où le pneu le plus tendre de la gamme Pirelli a été utilisé, l’hyper-tendre, nous revenons à une combinaison plus traditionnelle de pneus medium, tendre et super-tendre. Après avoir lutté pour prolonger la longévité des gommes très tendres, est-il avantageux de revenir à une gamme de pneus que vous connaissez bien, où les composés se suivent ?

"Je ne pense pas que ce soit une chose à laquelle nous prêtons vraiment attention. Je veux dire, nous faisons évidemment attention à faire fonctionner les pneus, mais il n’y a pas un composé qui soit plus dur ou plus facile que l’autre, donc ce n’est pas vraiment important pour nous."

La gestion des pneus est-elle davantage un facteur à Suzuka, où la piste est plus abrasive qu’à Sotchi ? Comment prévoyez-vous la gestion des gommes ?

"Ce n’est pas vraiment pire, parce que nous avons des pneus plus durs, donc ça compense pour ça. Bien sûr, lorsque vous faites ce saut dans la gamme comme lors des courses précédentes, le pneu de qualification n’est peut-être pas très bon pour la course. Il pourrait y avoir un avantage à se qualifier sur l’un des composés les plus durs, ce qui ne sera pas un problème à Suzuka. C’est la plus grande différence."

De nombreux pilotes parlent de Suzuka comme de leur piste préférée, êtes-vous l’un d’entre eux ?

"Je suis définitivement l’un d’entre eux. C’est juste un super circuit. C’est extrêmement rapide, et il y a le premier secteur avec toutes les esses, c’est incroyable de les négocier dans une monoplace de Formule 1. Il y a aussi le virage le plus rapide du monde, le 130R."

Le pilote peut-il davantage faire la différence à Suzuka que sur d’autres pistes ?

"Je dirais un peu plus qu’ailleurs, mais la Formule 1 ne fonctionne plus comme ça. On va tous à la limite des voitures."

Où sont les possibilités de dépassement à Suzuka ?

"Ce n’est pas la piste la plus facile pour dépasser. Je suppose que le premier tour est un bon moment, probablement le meilleur."

Lorsque vous quitterez le Japon, vous vous préparerez pour la course à domicile de Haas F1 Team, le Grand Prix des Etats-Unis à Austin, au Texas. Où voulez-vous que Haas se trouve, avant cet événement ?

"Je veux qu’on soit le plus haut possible. C’est une course vraiment cool et j’adore être en Amérique. J’y vais directement du Japon pour prendre un peu de temps libre en Amérique et faire un tour en voiture. C’est certainement l’un des meilleurs moments de l’année. Faire partie d’une équipe américaine ajoute simplement à l’expérience et la rend encore plus spéciale."