Interview - Grosjean : Nous avons toujorus des difficultés avec les pneus

L’adhérence sera très critique à Mexico

Par Emmanuel Touzot

26 octobre 2017 - 09:52
Interview - Grosjean : Nous avons (...)

A quel point l’altitude de Mexico affecte la voiture, que ce soit la performance du moteur, la puissance des freins où l’effet de l’aérodynamique ?

"Le refroidissement des freins est un problème à cause de la densité de l’air. De ce fait, il y a aussi peu d’appui aérodynamique et je pense que c’est le plus important pour nous. Mais pour la voiture, c’est clairement le refroidissement".

A quel point l’altitude de Mexico vous affecte physiquement, notamment pendant la course ?

"Cela était correct les années précédentes mais avec les nouvelles voitures, ça pourrait être plus compliqué".

L’adhérence était une denrée rare sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez en 2015 et c’était encore le cas l’an dernier. Qu’aviez-vous à faire pour compenser ce manque d’adhérence ?

"Il fallait trouver les bons réglages et la bonne manière de faire fonctionner les pneus dans ces conditions, ce qui est un défi".

Avec les hauts niveaux d’appui aérodynamique des nouvelles monoplaces, vous attendez-vous à ce que l’adhérence joue un rôle moindre cette année ?

"Non, je pense que ce sera similaire car c’est la clé de la performance. Plus vous avez d’adhérence, meilleur vous êtes. Je pense que même avec plus d’appui, nous allons en perdre autant que l’année dernière en termes de pourcentage par rapport à un circuit normal. Ce sera glissant".

Pour avoir de l’adhérence, il faut faire fonctionner les pneus de manière optimale. Après 17 courses cette saison, avez-vous découvert la fenêtre de fonctionnement idéale des différents composés, et comment y restez-vous ?

"Je pense que c’est encore notre talon d’Achille. Nous avons encore des difficultés à exploiter les pneus. Cela vient avec le temps et l’expérience et nous progressons. Nous travaillons dur pour trouver les réponses et parfois, on ne les trouve pas. Il faut juste voir si c’est le cas selon les circuits et faire de notre mieux".

Expliquez ce que vous faites en qualifications pour que les pneus fonctionnent parfaitement durant un seul tour rapide.

"Cela dépend du circuit. Sur certains circuits, il faut un tour de sortie lent de manière à ne pas abîmer les pneus. Sur d’autres pistes, il faut attaquer fort afin de générer de la température et de l’adhérence. Cela change de circuit en circuit".

Après une absence de 22 ans, la Formule 1 est revenue au Mexique en 2015. Vous avez piloté lors de cette course, comment était l’ambiance ?

"C’était une ambiance géniale. Durant la parade, je ne pense pas que j’avais déjà vu un public aussi nombreux que dans la partie du stade. C’était une course géniale avec beaucoup de monde".

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