Interview – Grosjean : Je suis satisfait de notre nouvelle voiture

De l’optimisme avant le Grand Prix de Chine

Par Emmanuel Touzot

1er avril 2017 - 09:57
Interview – Grosjean : Je suis (...)

Bien que le Grand Prix d’Australie se soit conclu par un abandon, le week-end a semblé bien se passer, avec la meilleure qualification de l’équipe, en sixième place. Comment jugez-vous la Haas VF-17 et qu’est-ce qui vous rend optimiste avant le Grand Prix de Chine ?

« La voiture était bonne dès le premier tour. Nous avons fait des changements de réglages qui ont eu un très bon effet, c’était très positif. Je me suis senti bien dans la voiture tout au long du week-end. La séance de qualification était un bon moment puisqu’on a pu rouler à fond avec les nouvelles voitures, les nouveaux pneus et le réservoir vide. J’étais vraiment satisfait de la nouvelle voiture, y compris avec le plein d’essence en début de course. C’est dommage de ne pas avoir pu finir la course mais les choses se passent bien et je croise les doigts pour que la voiture soit aussi bonne en Chine qu’à Melbourne ».

Vous n’avez pas été le seul à abandonner en Australie, six autres pilotes n’ont pas vu l’arrivée. La fiabilité est importante et elle viendra à mesure que vous apprendrez au sujet de votre voiture. A ce stade de la saison, privilégiez-vous la vitesse à la fiabilité ?

« C’est toujours mieux d’avoir une voiture rapide, même si elle n’est pas fiable à 100%, qu’une voiture lente et fiable. Je ne me serais pas amusé à lutter pour une 15e place alors que si je suis en mesure de jouer les points, c’est moins grave de rencontrer un problème en début de saison. Nous avons un bon rythme et c’est ce que nous voulons. Ce n’est pas génial de ne pas finir la course, mais avoir une voiture rapide nous permet de viser les points et nous savons que nous pouvons remédier à la fiabilité ».

En cinq Grands Prix à Shanghai, vous avez marqué des points trois fois, à chaque fois en partant depuis les 10 premiers. Cela montre l’importance de la qualification sur ce circuit, mais cela semble aussi montrer votre potentiel en Chine. Ce circuit a-t-il une caractéristique qui fait ressortir vos forces ?

« Non, Shanghai est un circuit compliqué. Il est très exigeant sur le train avant de la voiture et si ce dernier ne fonctionne pas, c’est compliqué. En revanche, il y est possible de dépasser. Il y a une longue ligne droite de retour avec une zone de DRS qui permet de dépasser. Si la voiture est bonne en qualifications, la course s’annonce bien. Si ce n’est pas le cas, on sait que la course sera difficile ».

Quelle est votre partie préférée du circuit et pourquoi ?

« J’adore le premier virage car c’est un grand défi d’y rentrer à fond, puis de descendre les rapports jusqu’à la seconde vitesse, c’est un virage très sympa ».

Le circuit possède-t-il une partie qui demande plus d’efforts et représente un plus grand défi que les autres ?

« Encore une fois, le premier virage. C’est un virage tellement long, on peut y faire une vraie différence. Le virage qui mène à la ligne droite du retour, dans lequel on remet progressivement les gaz, est très important car il conditionne une ligne droite d’un kilomètre et demi. Il faut accélérer au plus tôt ».

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