Interview - Grosjean : Il y a beaucoup d’Italie dans l’ADN de Haas

Grâce à Ferrari et Dallara

Par Emmanuel Touzot

30 août 2017 - 09:36
Interview - Grosjean : Il y a beaucoup

L’équipe Haas est très liée à l’Italie, théâtre du prochain Grand Prix. Comment le partenariat avec Ferrari se passe et comment a-t-il évolué du moment où Haas F1 a construit sa première voiture, puis la première F1 de course, puis la dernière avec des règles totalement différentes ?

"La relation avec Ferrari est très bonne, nous leur devons beaucoup, notamment notre présence sur la grille mais aussi nos performances avec un bon moteur, une bonne boîte de vitesses et une suspension efficace. C’est beaucoup pour nous et en Italie, nous savons que les fans nous soutiendront aussi, ce qui est génial".

Quel est l’importance du rôle joué par Dallara et Ferrari afin de permettre à Haas d’être compétitive, pas seulement lors de sa première année, mais aussi lorsqu’il a fallu dessiner une nouvelle voiture ?

"Le soutien de Ferrari et Dallara sont la clé pour nous. Sans eux, cela aurait été très difficile d’être sur la grille, et encore plus d’être compétitifs. Nous avons beaucoup d’Italie dans notre ADN".

Monza est le plus rapide des circuits que visite la F1. Quelles sont vos attentes cette année avec les nouvelles voitures ?

"Je pense que ce sera bien. Cela pourrait être un des circuits où nous n’améliorons pas les temps de beaucoup. Ce sera amusant avec ces longues lignes droites et les appuis réduits. Les virages de Lesmo et la chicane Ascari sont amusants".

Le record de la piste est de 1’19"525 par Juan Pablo Montoya durant les essais du Grand Prix en 2004, et il est considéré comme l’un des tours les plus rapides de l’histoire de la F1 avec une vitesse moyenne de 262.242 km/h. Ce temps sera-t-il effacé cette année ?

"Ce serait bien, nous aimons aller vite et j’ai hâte de voir si nous pourrons faire mieux".

Où se situent les opportunités de dépassement à Monza ?

"La bonne chose avec Monza est qu’il y en a beaucoup. Il y a les virages un, trois, huit et la Parabolique. C’est plus ou moins à chaque gros freinage".

Les dépassements à Monza sont-ils comme une course d’aspiration où il s’agit de ressortir le plus vite et le plus efficacement des courbes ?

"La qualification se jouera à l’aspiration. La course est toujours amusante car on en joue et il y a de beaux dépassements. Nous verrons où nous sommes et comment fonctionne la voiture, il n’y a pas beaucoup de virages donc il est plus difficile de faire fonctionner les pneus".

Monza est une piste avec beaucoup d’histoire, pouvez-vous décrire l’ambiance là-bas ?

"L’ambiance est folle à Monza. Les Tifosi sont exceptionnels. La piste est au milieu d’un parc, c’est un cadre unique. Il y a beaucoup de monde et les gens soutiennent les pilotes et surtout Ferrari. C’est électrique et j’adore ça".

Avez-vous à Monza des moments mémorables ou de votre carrière avant la F1 que vous gardez particulièrement en mémoire ?

"Ma première course en Formule Renault 2.0 en 2004, l’Eurocup Series, était à Monza et j’étais en première ligne après les qualifications, c’était génial et ça reste un bon souvenir".

Quel est votre partie préférée du circuit ?

"J’adore les virages de Lesmo, les ’Curva di Lesmos’".

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