Interview - Grosjean : Des dépassements possibles à chaque freinage à Monza
Le GP d’Italie offre un circuit unique
Comment a évolué le partenariat technique avec Ferrari et comment Haas F1 Team est passé de la conception d’une voiture à la construction de la première monoplace, puis à la construction d’une voiture voiture de la génération actuelle ?
"Ferrari nous a été d’une grande aide. Dès le premier jour, nous n’avons pas eu à nous soucier de choses comme le moteur, les suspensions ou la boîte de vitesses, beaucoup de pièces qui nous auraient pris beaucoup de temps à construire pour bien faire les choses. Pouvoir les utiliser chaque année, et utiliser la nouvelle génération de pièces chaque année, cela permet à la voiture d’être toujours meilleure. C’est la même chose avec Dallara. Ils ont été un excellent partenaire de l’équipe et une aide précieuse pour que tout fonctionne. C’était un défi pour eux aussi. Ils ne connaissaient pas les exigences exactes de la Formule 1, mais nous avons grandi ensemble."
Le record de 1’19"525 effectué par Juan Pablo Montoya lors des essais du Grand Prix d’Italie 2004 est le tour de Formule 1 le plus rapide de tous les temps, avec une vitesse moyenne de 262.242 km/h (162.950 mph). Ce temps sera-t-il éclipsé cette année à Monza et une nouvelle référence en matière de vitesse ? [Note : La pluie le samedi l’an dernier a empêché une tentative de battre le record, les chronos étaient à 2 secondes le vendredi]
"Je ne sais pas. Ce sera intéressant. Ce serait bien d’essayer de battre ce record, car c’est un vieux record. Ce serait bien d’avoir celui-là. Cela dit, les bordures étaient un peu différentes, et la chicane était rapide à l’époque. Nous verrons bien."
Où sont les possibilités de dépassement à Monza ?
"Ce qui est bien avec Monza, c’est qu’il y a beaucoup d’opportunités de dépassement. Il y a les virages un, trois, huit et puis la Parabolica. C’est à peu près possible à chaque freinage."
Dépasser à Monza se résume-t-il un une course à l’aspiration où il s’agit de savoir qui peut obtenir la puissance la plus rapide et la plus efficace ?
"Oui, à peu près. C’est une question de vitesse de pointe et de sortie de virage, et il faut de l’équilibre à basse vitesse lorsqu’on suit une autre voiture."
Monza est une piste avec beaucoup d’histoire et abrite certains des fans les plus passionnés de Formule 1. Pouvez-vous décrire l’ambiance qui y règne ?
"L’ambiance est folle à Monza. Les Tifosi, les fans, ils sont géniaux. La piste se trouve au milieu d’un parc. C’est comme nulle part ailleurs. Il y a tellement de gens qui viennent et qui regardent, qui encouragent les pilotes et, bien sûr, Ferrari. L’atmosphère est électrique. J’adore ça."
Avez-vous eu l’occasion de vous promener dans les anciennes parties de Monza, en particulier l’ovale ? Si oui, qu’est-ce qui vous a traversé l’esprit lorsque vous avez vu ces virages relevés sur lesquels les voitures se battaient roue contre roue ?
"C’était de la folie ! Vous pouvez à peine vous tenir debout au sommet de l’ovale. Nous passons toujours dessous avant la chicane Ascari. C’était définitivement une époque différente, notamment pour les mesures de sécurité. Je suis sûr que c’était amusant."
Auriez-vous aimé courir à cette époque juste pour voir ce que c’était, ou préférez-vous avoir à votre disposition la meilleure technologie disponible ?
"Je participerai n’importe quand. J’ai toujours aimé la Formule 1, quelle que soit l’époque."