Interview - Artem Markelov à domicile avec la Renault F1
Il pilotera devant son public lors des Libres 1
Artem Markelov est devenu le pilote d’essais et de développement de Renault F1 avant le début de la saison 2018. Également engagé au sein du Championnat de Formule 2, le Russe a pris pour la première fois le volant d’une F1 contemporaine à l’occasion des essais officiels organisés après le Grand Prix de Hongrie en août dernier.
Sur ses terres, il s’apprête dorénavant à connaître sa deuxième sortie avec la Renault R.S.18 puisqu’il se substituera à Carlos Sainz lors de la première séance d’essais libres à Sotchi.
La semaine prochaine, Artem cumulera ses fonctions avec son engagement en F2. Actuellement quatrième du classement général, le Russe de vingt-quatre ans compte déjà trois victoires et trois autres podiums à son actif cette année et il entend bien améliorer ses statistiques devant son public. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur son état d’esprit avant ce week-end et la croissance de la F1 en Russie.
Avez-vous hâte d’être à Sotchi ?
Je suis impatient d’y être, mais il y aura beaucoup de pression pour les fans, les amis et la famille. Beaucoup ne m’ont jamais vu piloter de leurs propres yeux auparavant. Il me tarde d’y être, mais je dois garder les pieds sur terre et me concentrer sur mon travail.
Connaissez-vous bien l’autodrome de Sotchi ?
Pas très bien. Je n’y ai couru qu’à deux reprises au début de ma carrière en GP2. Mes résultats n’avaient pas été très bons, donc j’espère briller cette année.
Êtes-vous excité à l’idée de prendre le volant de la Renault R.S.18 en essais libres ?
Ce sera un moment très particulier, d’autant qu’il s’agira de ma première séance d’essais libres en F1. J’ai déjà fait ceux réservés aux jeunes pilotes au Hungaroring en août dernier. C’était incroyable, mais cela sera une nouvelle expérience fantastique puisque j’évoluerai pour la première fois en étroite collaboration avec l’équipe dans le cadre d’un Grand Prix. Je vais essayer de tout comprendre, de ne pas brûler d’étapes et d’améliorer la voiture pour la suite du week-end. J’espère vraiment pouvoir y contribuer de manière positive.
Quels sont vos objectifs pour les deux courses en F2 ?
Je vise bien évidemment le doublé à domicile. Ce serait formidable pour le public russe. Un podium serait génial, mais être sur la plus haute marche serait d’autant plus spécial.
Un week-end chargé doit vous attendre en dehors du circuit…
L’agenda est bien rempli, mais j’y suis prêt. J’aime travailler avec les média et les gens du marketing. C’est un aspect différent du sport automobile et ils sont là pour me donner le plus de visibilité possible. J’ai donc hâte de tous les rencontrer et de faire mon travail.
Quel est l’impact de la F1 en Russie ?
De plus en plus grand, année après année. J’espère que davantage de Russes comprendront cette discipline et ses rouages d’ici cinq ans. Ce serait encore mieux d’avoir des pilotes russes au sommet. Un jour, mon objectif ne sera pas seulement d’être en F1, mais de jouer les titres.