Il y a trop de journalistes en F1 selon Schumacher

Le rapport avec les journalistes a changé

Par Camille Komaël

2 août 2013 - 15:58
Il y a trop de journalistes en F1 (…)

Les pilotes de F1 sont des hommes très demandés. Par leur équipe évidemment, mais aussi par les fans et par les journalistes. Journaux, magasines, radio, télé, internet, les médias sont variés et le nombre de journalistes n’a par conséquent pas cessé de croître.

Michael Schumacher a vu la plus grande évolution se dérouler entre ses débuts en 1991 et ses années de gloire chez Ferrari au début des années 2000. Il trouve que le nombre de journalistes présents aujourd’hui sur les circuits en F1 est trop élevé. « Dans le passé, il y avait plus de pilotes que de journalistes, mais tout a changé entre les années 1990 et 2000. Je me souviens qu’il y avait bien 400 journalistes lors des week-ends de course. Je ne sais pas combien il y en a aujourd’hui, probablement à peu près le même nombre. Ca me semble exagéré. »

L’Allemand regrette l’époque où les journalistes étaient moins nombreux car selon lui cela permettait une meilleure relation entre pilotes et journalistes.« Quand il y avait plus de pilotes que de journalistes, il y avait un lien plus étroit avec la presse, on connaît les gens, on parle avec eux, on avait une relation plus amicale. »

De plus, toutes sortes de journalistes sont à présents mélangés dans le paddock, et le septuple champion du monde préférait le temps où les journalistes étaient de vrais connaisseurs de la F1 et de véritables passionnés de ce sport. « Il s’agissait de journalistes passionnés de la F1, mais d’un coup on a eu plein de journalistes différents, avec la presse à scandale, les journalistes sportifs, de tout. Ca a changé la communication et l’ambiance. »

« Certains n’ont pas apprécié ma réserve, mais il n’est pas toujours possible de satisfaire les exigences de 400 personnes », explique-t-il.

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