Il y a eu du bon et du moins bon pour McLaren

Le seul objectif de l’équipe McLaren est la victoire, mais même si l’équipe de Martin Whitmarsh n’a pas réussi à vaincre ce dimanche à Monaco, elle a quelques raisons d’être satisfaite, notamment grâce à Jenson Button.

"Notre voiture était très compétitive aujourd’hui à Monaco," déclare Martin Whitmarsh, le directeur de l’équipe McLaren Mercedes. "En vérité, nous avions le rythme pour gagner et je crois que nous pouvons estimer que nous avons manqué d’un peu de chance de ne pas pouvoir transformer ce rythme en victoire. Nous avions choisi une stratégie à trois arrêts pour Jenson et si la course n’avait pas été interrompue par un drapeau rouge alors que Jenson était revenu sur Vettel et Alonso, elle aurait fonctionné. Nous ne le saurons bien sûr jamais avec certitude, mais il est indéniable que Sebastian et Fernando avaient des pneus très usés en fin de course alors que ceux de Jenson étaient assez frais."

"Ceci étant dit, Jenson a fait une course sans faute tout en étant extrêmement rapide. C’est d’ailleurs lui qui est l’auteur du 10.000e tour en tête d’une McLaren en Grand Prix. C’est un chiffre incroyable. En course, il reprenait deux secondes par tour à Vettel et Alonso tout en ménageant ses pneus. Sa performance est excellente," poursuit Whitmarsh.

"En revanche, l’après-midi de Lewis a été frustrant. Je suppose que si vous commencez la course un peu plus loin sur la grille de départ, vous prenez toujours le risque d’être impliqué dans un accident, surtout si comme Lewis, vous êtes un pilote qui ne baisse jamais les bras. Lewis est comme ça. C’est pour ça que c’est un pilote fantastique et que le voir en course est aussi excitant. Il est bien sûr déçu, car il était diablement rapide ce week-end, mais c’est ça aussi Monaco. C’est la vie," commente-t-il.

"Pour faire un bref résumé, je dirais que Sebastian a eu un peu plus de chance que Jenson, mais il a fait exactement ce qu’il fallait pour gagner et je le félicite pour ça. J’espère que la prochaine fois à Montréal, ce sera à notre tour d’avoir un peu de chance," conclut Martin Whitmarsh.