Il n’y aura pas de "révolution" chez Ferrari
On prend les mêmes et on recommence...
Après la défaite de Ferrari et de Fernando Alonso dans leur quête du titre mondial, on se disait en Italie que des têtes allaient tomber au sein de la Scuderia, mais ce ne devrait finalement pas être le cas.
"Des changements dans l’équipe ? Ce n’est pas notre philosophie, car cela fait des années que nous avons une politique de stabilité. Des changements mineurs sont possibles, mais certainement pas des bouleversements majeurs. Et après tout, il faut bien dire que si nous n’avions pas fait mal les choses à Abu Dhabi, les discussions d’aujourd’hui seraient complètement différentes," commente Luca di Montezemolo, le président de Ferrari.
"Fernando Alonso a été incroyable, aussi bien en piste qu’en dehors. Il a eu beaucoup de détermination et une grande confiance en lui. J’attends beaucoup de Felipe l’année prochaine. Je suis sûr qu’il redeviendra l’homme qu’il était en 2008. Je suis aussi très satisfait du travail de Domenicali qui nous a fait progresser avec une grande habileté," ajoute Montezemolo.
Stefano Domenicali a lui aussi écarté toute idée de changements dans l’équipe. "J’aurais pu suivre la vague émotionnelle après notre problème lors du ravitaillement à Singapour en 2008, lorsque le tuyau de la machine à ravitailler était resté fixé à la voiture de Massa. Toutefois, l’homme qui avait été responsable de cela participait au ravitaillement qui nous a permis de gagner cette année à Monza."
Ferrari va donc se concentrer sur la préparation de la saison 2011 avec la même équipe que cette année. "Il y aura de nombreux changements techniques en 2011 : le retour du KERS, l’arrivée des pneus Pirelli et l’apparition de l’aileron arrière ajustable. Nous partons d’une base solide. Je pense notamment au fait que notre système de récupération d’énergie était compétitif à la fin de l’année dernière. Quant à l’aileron arrière, j’espère que nous allons commencer l’année avec une totale clarté pour ce qui concerne le règlement. Je ne suis pas vraiment inquiet à ce sujet, mais notre expérience de 2009 (l’affaire du double diffuseur) est encore présente dans nos mémoires," conclut Luca di Montezemolo.