Il n’a pas manqué grand chose à Rosberg

Nico Rosberg pense qu’il n’avait besoin que d’un tour supplémentaire pour dépasser son coéquipier Lewis Hamilton et remporter le Grand Prix d’Espagne. Sans ça, il a perdu la tête du championnat au profit du britannique, après une bataille courte mais intense qui a vu les deux pilotes Mercedes n’être séparés que de six dixièmes sur la ligne d’arrivée.

"Je pense qu’un seul tour supplémentaire aurait suffi pour être honnête" expliquait l’Allemand après l’arrivée. "J’aurais pu tenter vraiment, je n’étais pas assez proche mais avec un tour de plus je l’aurais été. Je suis un peu déçu. J’ai pris un mauvais départ, c’est une de mes faiblesses ces temps-ci. Trois mauvais départs de suite qui m’ont coûté des résultats. Ce n’est pas bon et je dois travailler dessus".

Les pilotes étant contraints d’utiliser les deux types de pneus, Rosberg a chaussé les plus durs lors du deuxième relais, contrairement à Lewis Hamilton qui les a mis en fin de course. Rosberg s’est retrouvé avec une voiture légère et des pneus rapides en fin de course, ce qui lui a permis de mettre la pression sur Hamilton.

"Le rythme de course était bon, la meilleure chose à faire était d’inverser la stratégie et ça a parfaitement fonctionné. Mais c’est un circuit où il est difficile de se rapprocher du pilote qui vous précède. Je me suis rapproché, et au virage 10 lors du dernier tour j’aurais pu tenter une manoeuvre désespérée mais ça n’aurait pas fonctionné, donc ça n’avait aucun intérêt".

Rosberg ne manque toutefois pas, bon joueur qu’il est, de féliciter son équipier : "Lewis a fait un super travail tout le week-end et était un peu meilleur, mais il y a beaucoup de choses positives à en retirer. Je suis très motivé à pousser et à le dépasser la prochaine fois, c’est faisable".