Hülkenberg : L’argent a joué ’un rôle secondaire’
D’autres raisons ont motivé son transfert chez Renault
Depuis l´annonce de son contrat avec l´écurie Renault, les rumeurs concernant le montant du chèque que Nico Hülkenberg va encaisser de la marque au losange n´ont cessé d´enfler. La somme s´élèverait à près de 10 millions d´euros pour deux ans, sans compter les primes en cas de podium et de bons résultats en tout genre.
Il se murmure également que le chiffre pourrait augmenter en cas d´activation d´une option pour une troisième année.
Malgré tout, l´Allemand tient à être clair : ce n´est pas l´argent qui a été décisif dans son choix de quitter Force India, chez qui il était très bien installé.
« Bien sûr, l´argent joue aussi un rôle mais pas le premier » explique-t-il.
Hülkenberg révèle qu´il était déjà bien payé au sein de Force India, même si l´écurie est connue pour avoir des moyens limités et avoir des problèmes financiers.
« Ce n´est pas comme si j´avais mal gagné ma vie chez Force India et que je gagnerais plus chez Renault. »
Ce qui a convaincu le pilote, ce sont les possibilités et les promesses que peuvent offrir une équipe qui construit également ses moteurs.
« Ce qui compte ce sont les perspectives que proposent un tel projet. »
Hülkenberg se montre réaliste concernant les chances de son ancienne équipe de maintenir l´extraordinaire niveau démontré durant l´année 2016.
« Cela va être dur pour Force India, mais aussi pour toutes les autres écuries. C’est extrêmement difficile de s´engouffrer dans le top 3. J´ai avec Renault - une équipe qui a déjà été championne du monde - les meilleures cartes. Quand j´ai mis tous les faits sur la table, il était clair que c´était le chemin que je devais prendre. »
Même si Hülkenberg s´est toujours très bien entendu avec le propriétaire de Force India, Vijay Mallya, il n´a pas pu faire de sentiments concernant la situation délicate où il se trouve. L´homme d´affaire Indien est poursuivi en justice dans son pays pour des problèmes financiers.
« Il faut pouvoir se séparer. Je ne peux pas faire attention à la situation personnelle de Vijay et restreindre ma carrière. La Formule 1 est un dur business. »