Horner : un bon pilote n’est rien sans une bonne équipe

Sebastian Vettel a remporté un quatrième titre mondial consécutif, ce qui est une performance remarquable, car même avec la meilleure voiture du plateau, il faut une détermination sans failles pour rester au sommet.

“Sebastian est ému et je suis persuadé que tout le monde dans l’équipe est dans le même état d’esprit,” explique Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull. “Nous avons fait beaucoup d’efforts cette saison, car nous n’avons pas seulement dû travailler sur la voiture de cette saison, mais aussi sur la suivante.”

“Lorsque vous remportez le titre pour la première fois, vous ressentez de la pression car vous devez défendre ce titre. Nous l’avons défendu et nous l’avons gardé et puis nous avons gagné une troisième fois. Cela me semblait peu probable qu’il puisse remporter trois ou quatre titres, mais la passion et la détermination qu’il a démontrée cette année ont été phénoménales.”

“Je crois que Sebastian a encore progressé cette année, il est meilleur chaque année. Il met la barre toujours plus haut et ce qui est très excitant, c’est qu’il n’a que 26 ans. Il n’a disputé que 117 Grands Prix de F1 et il a déjà signé 36 victoires et quatre titres de champion du monde. Il ne gagne pas sur des malentendus, ce ne sont pas des accidents, il a réussi à faire ça grâce à son énorme talent et à son énorme détermination. C’est un très grand travailleur et il est très honnête. Il analyse lui-même ses performances et il s’autocritique. Cela encourage et motive les gens autour de lui,” poursuit Horner.

L’équipe Red Bull aurait-elle eu autant de succès avec un autre pilote ? “Il faut une bonne équipe et un bon pilote. Sans Sebastian, nous n’aurions évidemment jamais remporté quatre titres consécutifs. Il est aujourd’hui l’un des plus grands pilotes de l’histoire et il le mérite. Il fait que tout fonctionne en harmonie, car vous pouvez avoir le meilleur pilote et le meilleur ingénieur, mais si l’équipe ne travaille pas bien, cela ne peut pas fonctionner,” conclut Christian Horner.