Horner : sans le bouton magique, impossible de remporter un titre
La pression est sur Renault
Le fameux « bouton magique » de Mercedes fait toujours la différence en qualifications. Ni Ferrari ni surtout Renault n’en disposent. Cependant le motoriste tricolore travaille d’arrache-pied pour pouvoir compter lui aussi sur ce fameux bonus en Q3, dès l’an prochain.
En attendant, les Red Bull pointaient à une seconde de la pole de Lewis Hamilton samedi dernier à Suzuka… Depuis le début de l’ère V6, Mercedes a d’ailleurs signé la pole lors de neuf Grands Prix sur dix.
Selon Christian Horner, ce bouton magique est une condition indispensable à l’obtention d’un titre mondial.
« En course, nous roulons avec les mêmes moteurs qu’en qualifications, c’est une grande différence » argumente le directeur de Red Bull.
« Au Japon, le châssis a été solide tout le week-end, nous avons pu le voir avec les données GPS. Le châssis est là, mais bien sûr, Mercedes ne peut rouler en course avec la même puissance moteur en qualifications. Ce mode moteur pour les qualifications est vital, parce que vous ne pouvez pas faire tout le travail le dimanche. »
Le rythme de course des Red Bull était encore une fois remarquable hier au Japon. Christian Horner s’attend donc-t-il à gagner l’an prochain avec le bouton magique de Renault ?
« Pendant l’hiver nous espérions que notre partenaire motoriste travaillerait énormément non seulement du point de la vue de la fiabilité, mais aussi de la performance pour les qualifications. Je ne pense pas qu’il ne s’agisse que des qualifications… cela concerne aussi les Grands Prix. Si nous pouvons trouver juste un petit surcroît de puissance pendant l’hiver, alors, cela nous mettra en bien meilleure position pour la saison prochaine. »
« Le chronomètre ne ment pas. Au bout du compte, parler importe peu, il faut voir ce qu’il se passe sur la piste. Nous pouvons voir que Renault travaille très dur et j’espère qu’il y aura un début de convergence grâce à la stabilité du règlement depuis maintenant un moment. »
En attendant, Red Bull ne compte pas s’arrêter dans le développement de sa monoplace – un travail de fond qui a déjà porté ses fruits depuis Budapest…
« Même à Monza et à Spa, des circuits qui n’auraient pas dû jouer en notre faveur, nous étions assez compétitifs. Depuis notre bonne évolution apportée en Hongrie, nous avons fait de très bons progrès et je suppose que nous avons été plus performants qu’attendu au Japon et en Malaisie.
« Nous pouvons toujours nous améliorer un peu, tout le temps, parce que vous apprenez constamment – et ce que vous apprenez aujourd’hui vaut aussi pour l’an prochain, avec la stabilité du règlement. »