Horner : Les destins de Red Bull et Renault sont liés

Christian Horner est revenu sur le début de saison difficile de son équipe Red Bull Racing, lors d’une interview pour le site officiel de la F1. Pour le Britannique, il n’y a pas d’autre option que de travailler main dans la main avec Renault pour sortir de cette mauvaise passe.

"Nous avons eu un début de saison difficile, nous ne sommes pas dans la situation espérée ou souhaitée. Certains de ces problèmes sont hors de notre contrôle et tout ce que nous pouvons faire c’est offrir notre soutien à Renault là où c’est possible," explique Horner.

Les performances de Red Bull posent toutefois question lorsque l’on voit celles de Toro Rosso.

"Ils exploitent le moteur Renault comme nous l’exploitons," admet-il. "Mais ils ne nous ont pas encore battu en qualifications. Ils ont une bonne voiture, James Key a fait du super travail. De notre côté nous n’avons pas encore connu un seul week-end sans souci. C’est certain, nous devons améliorer notre voiture mais nous avons compromis nos réglages à cause d’autres problèmes. C’est un cercle vicieux."

La RB11 est bien une voiture estampillée "Adrian Newey" selon Horner. "Cela changera à partir de la RB12. Adrian n’est plus aussi impliqué qu’avant mais il était encore avec nous à Bahreïn, pour guider l’équipe technique."

Le patron de Red Bull Racing suit donc les évolutions de Renault.

"Nous avons un contrat avec eux pour 2015 et 2016. C’est dans leur intérêt comme dans le nôtre qu’ils se sortent de ces problèmes le plus rapidement possible. Notre meilleure chance de succès est avec eux et vice versa. Nous avons gagné 50 courses et 8 titres ensemble mais parfois la frustration l’emporte."

Horner n’imagine pas tomber dans une spirale négative trop longtemps, comme cela a pu se produire pour Williams.

"Je vous garantis que nous ne mettrons pas 10 ans comme eux à renouer avec la victoire. Red Bull est en F1 depuis 20 ans environ, d’abord en tant que sponsor, ensuite en tant qu’actionnaire et maintenant en tant qu’équipe. Dietrich Mateschitz a davantage investi en F1 que n’importe qui ces 20 dernières années. Il s’est exprimé. Il ne le fait pas souvent, en public, mais quand il le fait il faut l’écouter. Son message était clair : Renault doit faire le boulot correctement ou pas du tout. Vous ne pouvez pas faire les choses à moitié."