Horner : Ferrari est un bon exemple pour Renault

Renverser une situation rapidement, c’est possible

Par Franck Drui

13 avril 2015 - 08:36
Horner : Ferrari est un bon exemple (…)

Après un nouveau week-end difficile pour Red Bull Renault et Toro Rosso Renault, marqué par plusieurs casses moteur, on pouvait s’attendre à ce que Christian Horner soit très critique envers le motoriste français, d’autant plus que Dietrich Mateschitz, le grand patron de Red Bull, avait répété les menaces d’un retrait possible de la F1 pour sa marque, faute de moteur compétitif.

"C’est un mauvais week-end assurément," commente Horner. "Il y a de la frustration pour tout le monde. Mais si vous relisez au calme les propos de M. Mateschitz, vous n’y verrez qu’un encouragement à faire mieux, à ce que le travail soit fait correctement."

"Il y a beaucoup de personnes talentueuses à Viry (le siège de Renault F1," ajoute le directeur de Red Bull Racing. "Ils ont une grande histoire en sport automobile et ils sont meilleurs que ce nous voyons en ce moment. La question est simplement de voir comment ils vont répondre à cette situation."

La situation de Ferrari, qui a énormément progressé pendant l’hiver, conforte Horner sur le fait que Renault peut redresser la barre rapidement. C’est un exemple de ce qui est possible.

"La saison est encore longue et j’espère qu’à la fin, nous verrons ces moments comme les pires de notre année et que nous aurons progressé. En 6 mois, depuis le dernier Grand Prix d’Abu Dhabi en 2014, Ferrari a fait du super travail. Cela prouve qu’il est possible de faire beaucoup dans une période de temps relativement courte."

A Renault donc de mettre les moyens nécessaires sur la table, c’est ce que suggère Horner.

Pour Cyril Abiteboul, il n’y a pas non plus de nouvelles tensions après la Chine.

"Il n’y a pas de problème avec Red Bull dans le sens où c’est une équipe qui veut avoir beaucoup de succès, qui est impatiente de gagner à nouveau, comme nous le faisions ensemble il y a 2 ans. Nous le comprenons, nous comprenons cette frustration. Nous sommes un fournisseur mais nous sommes aussi des compétiteurs très, très frustrés. Il faut maintenant se soutenir l’un l’autre et non se descendre l’un l’autre. Nous devons gérer cette situation ensemble."

Le Français a d’ailleurs indiqué depuis que l’origine des problèmes de Chine était identifiée : un piston trop fragile. Des solutions seront mises en place dans les semaines à venir mais pour Bahreïn il est déjà trop tard...

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