Hockenheim va discuter de son avenir avec la F1 ce week-end
Le patron est présent à Barcelone
Le Grand Prix d’Allemagne arrive au terme de son contrat cette saison.
Après un accord qui organisait une alternance (finalement non respectée) avec le Nurburgring, Hockenheim organisera en juillet la dernière édition prévue au contrat signé à l’époque par Bernie Ecclestone.
Le patron du circuit, Georg Seiler, a fait le déplacement jusqu’à Barcelone pour parler d’un accord pour 2019 et au-delà avec Chase Carey et Sean Bratches.
Cependant il admet que, pour le moment, aucun compromis n’a pu être trouvé pour réduire sensiblement la facture.
"Je ne sais pas ce qui va se passer mais nous ne signerons pas un accord qui comporte un risque financier. Pour l’instant, le prix du plateau pour le promoteur est juste trop élevé. Nous ne recevons aucune subvention régionale, fédérale ou nationale. Nous sommes presque devenus un cas unique en F1," confie Seiler.
Il révèle que Bernie Ecclestone lui manque un peu, même si le Britannique était très dur en affaires.
"J’avais une relation personnelle avec lui, basée sur le partenariat et même l’amitié. Les négociations ont toujours été justes."
Le circuit allemand ne profite-t-il pas du regain d’intérêt pour la F1 ?
"Si, nous avons déjà vendu 60.000 billets. C’est un bon nombre. Ca nous met presque à l’équilibre. Mais nous ne gagnons pas d’argent, d’autres le font. Ce qu’il nous faudrait, c’est un investisseur ou un sponsor, afin que nous puissions organiser des Grands Prix tous les ans à Hockenheim."