Hermann Tilke est enfin soulagé

Le Buddh International Circuit est un succès

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31 octobre 2011 - 17:18
Hermann Tilke est enfin soulagé

Hermann Tilke a conçu les circuits de Sepang (Malaisie), Sakhir (Bahreïn), Shanghai (Chine), Istanbul (Turquie), Valence (Espagne), Yas Marina (Abu Dhabi), Yeongam (Corée du Sud) et, dernier en date, Buddh (Inde). Il est également à l’origine des rénovations des circuits de Barcelone (Espagne) et de ceux d’Hockenheim et du Nürburgring (Allemagne). Souvent critiqué pour le manque d’intérêt de ses tracés, l’architecte allemand a pour une fois reçu une foule de compliments, notamment de la part des pilotes, pour les sensations qu’offre sa dernière création, le Buddh International Circuit.

« Vous avez toujours peur que la dernière couche d’asphalte ne soit pas posée en temps voulu », a confié l’architecte allemand après le premier Grand Prix d’Inde de l’histoire de la F1. « Mais tout s’est bien passé et le spectacle était au rendez-vous. Nous avons commencé la conception il y a quatre ans, mais la construction n’a débuté qu’il y a deux ans ».

« Cette terre était très plate », a poursuivi Tilke. « Nous avons dû en amener beaucoup pour créer des dénivellations. Ce n’était pas difficile d’un point de vue logistique mais, plutôt au niveau du temps. A la fin, nous manquions de temps et c’est devenu un grand défi. Mais la haute technologie et la qualité étaient là... Alors les difficultés ont été maîtrisées par Jaypee Group (les organisateurs du Grand Prix, ndlr) ».

Aujourd’hui, l’architecte allemand est donc extrêmement soulagé du succès rencontré par cette nouvelle épreuve au calendrier de la Formule 1. « Nous sommes très heureux que la F1 soit présente ici et nous y sommes parvenus », a complété l’architecte. « Quand nous avons vu cet endroit il y a quatre ans pour la première fois, c’était un terrain plat et nous avons demandé à notre client, Jaypee Group, d’amener de plus en plus de terre pour en faire un terrain vallonné afin de concevoir une piste avec un caractère spécial. Heureusement, ils ont accepté de le faire. Nous avons alors déplacé 4 millions de mètres cubes de terre ».

Hermann Tilke a également expliqué que ce sont principalement les dénivelés qui font du BIC (Buddh International Circuit) un tracé difficile. « C’est comme si vous entriez dans une troisième dimension », a-t-il précisé. « La voiture devient beaucoup plus légère lorsque vous arrivez au sommet d’une bosse. Et ça le rend plus intéressant. Avec une piste plate, vous êtes seulement en deux dimensions. Ce qui est particulier avec cette piste, c’est que les pilotes peuvent faire facilement des erreurs sur une longue course. C’est ce que nous voulions atteindre. Nous voulions la rendre difficile ».

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