Heidfeld ne peut pas se payer un baquet
Ce serait pourtant tellement plus facile
Nick Heidfeld reste optimiste quant à ses chances de décrocher un baquet de titulaire pour la saison 2011, mais reconnait qu’il aurait la partie plus facile s’il pouvait mettre de l’argent sur la table.
L’Allemand dispute les derniers Grand Prix 2010 pour l’équipe Sauber, mais devra ensuite laisser la place au mexicain Sergio Perez, soutenu par Telmex.
« Nous avançons, mais je n’ai toujours rien à annoncer », a-t-il déclaré. « Ça pourrait se décanter assez rapidement ou prendre plus de temps, je ne sais pas. Je pense que ça va se faire, mais on ne peut jamais être certains à 100%. »
Heidfeld n’est pas le seul à être dans l’incertitude, actuellement, son compatriote Nico Hulkenberg attendant toujours le renouvellement de son contrat avec l’équipe Williams alors que la rumeur fait état de son prochain remplacement par le champion GP2 Pastor Maldonado, soutenu par son pays le Venezuela.
« Malheureusement, pour l’instant, en Formule Un, il n’est pas seulement question de votre pilotage ou de ce que vous pouvez apporter en termes de talent, de vitesse ou de compétences techniques », ajoute Heidfeld. « Il y a d’autres facteurs qui entrent en compte et je n’ai pas certains d’entre eux ! Je n’ai pas le soutien que d’autres ont. »
« Ce serait beaucoup plus facile de dire ‘Okay, j’ai quelques sponsors qui aimeraient faire quelque chose’ avec un contrat en poche. Nous parlons évidemment avec des sponsors intéressés, mais ils veulent d’abord voir dans quelle équipe vous allez rouler avant de s’engager », poursuit-il.
Face à cette situation compliquée, l’expérimenté pilote allemand regrette que certaines équipes se laissent séduire par la promesse d’apports financiers qui, dans certains cas, ne se matérialisent jamais.
« J’ai vu, dans le passé, des pilotes promettre d’apporter 5, 10 ou 20 millions, et je ne comprends pas comment les équipes tombent encore dans le panneau. A la fin de la saison, vous faites les comptes et réalisez qu’ils n’ont rien apporté », déplore-t-il. « J’espère juste qu’ils ne vont pas céder à l’appel d’un argent qui n’est même pas encore là. »