Hamilton travaille son freinage

Lewis Hamilton n’a pas encore maîtrisé le freinage de sa Mercedes et c’est là qu’il pense que son équipier Nico Rosberg fait la différence. Le champion anglais travaille pour corriger cette lacune qu’il espère passagère.

“Le freinage est important, car c’est là que l’on gagne du temps,” explique Lewis Hamilton. “J’ai toujours fait partie de ceux qui freinent le plus tard, mais il faut aussi doser le freinage dans le virage pour contrôler la voiture. Si vous n’avez pas la confiance nécessaire dans cette phase, vous ne pouvez pas attaquer les freinages correctement, car vous avez peur de bloquer les roues et si vous endommagez vos pneus, ils ne retrouvent jamais leur forme initiale.”

“J’ai travaillé là-dessus dans le simulateur en utilisant différentes techniques. Par exemple, au lieu de freiner à 100 mètres, vous pouvez lever le pied à 120 mètres et freiner à 80 mètres. Ou par exemple rétrograder plus tard. La façon de faire glisser la voiture ou d’utiliser l’accélérateur et les freins ont un impact sur le comportement des pneus. Mon équipier Nico Rosberg semble très fort dans certains de ces secteurs. Il fait du très bon travail et je dois faire mieux,” poursuit le champion anglais.

“Je perds beaucoup de temps au freinage. A Monaco par exemple, je perdais trois dixièmes de seconde dans le premier secteur rien que lors des freinages et je me suis qualifié à un dixième de la pole. C’est donc là que je perds du temps, mais je ne suis pas inquiet. Il faut seulement que la confiance revienne et lorsque ce sera fait, je serai à nouveau en bonne position,” conclut Lewis Hamilton.