Hamilton s’est forgé une première opinion
De la complexité
Lewis Hamilton a été un des hommes qui a pu le plus tourner à Jerez cette semaine avec sa Mercedes F1 W05. Le Britannique a pu se forger une première opinion sur le pilotage des nouvelles F1 et les défis à venir.
Il commence par ce qui lui a causé tant de maux de tête l’an dernier, les Pirelli.
"Ils sont un peu meilleurs, plus résistants en tout cas. Je pense qu’il est possible d’enchainer jusqu’à 30 tours compétitifs sans trop d’usure. Comme les anciens pneus par contre, ils peuvent être surchauffés, ce problème n’a pas disparu," déclare le pilote Mercedes.
"Ensuite, la perte de l’aile inférieure sur l’aileron arrière se ressent énormément. Nous perdons beaucoup d’appuis et sans diffuseur soufflé cela aide encore moins. Alors quand on veut passer la puissance, l’arrière décroche encore plus facilement. Le turbo provoque encore plus de patinage. Sinon ça reste une F1 : plein de puissance, des pneus qui accrochent, ça reste très impressionnant."
Le couple supérieur des moteurs turbo change radicalement la donne sur certains aspect. "Avant, là où on passait la 1ère ou la 2ème, nous sommes maintenant en 4ème ou 5ème. Cela calme la voiture à la ré-accélération. Et nous avons huit rapports maintenant."
Hamilton avait aussi des soucis pour bien freiner avec sa Mercedes l’an dernier, tant il était habitué au "toucher de pédale" des McLaren.
"Le freinage est bien différent avec le brake-by-wire. Ce n’est pour le moment pas le meilleur système à utiliser. La voiture vous tend des pièges au freinage, il faut ajuster finement ce système."
"Les volants sont aussi plus complexes avec plus de fonctions pour gérer le KERS, le turbo, etc... Tout est vraiment plus complexe et on passe encore plus de temps à manipuler des boutons !" conclut Hamilton.