Hamilton réagit à son très bon classement dans le top 100 de Forbes
Il préfère parler des inégalités entre les hommes et les femmes
Lewis Hamilton est un athlète bien payé, très bien payé même, puisqu’il touche plus de 30 millions d’euros chaque année en salaires et autres royalties. Certains estiment même le montant à plus de 40 millions d’euros.
Mais le visage du pilote Mercedes s’est fermé lorsqu’on a évoqué sa présence dans le top 100 des sportifs les plus riches selon un palmarès annuel récemment révélé par la célèbre revue Forbes.
"Je préfère souligner, comme on me l’a dit, qu’il n’y a aucune femme dans ce top 100," dit-il à Montréal.
"Cela démontre à quel point nous avons du retard dans ce monde. Il n’y a aucune raison pour qu’une femme ne puisse pas gagner autant qu’un homme."
Celui qui est 12e de ce classement prend pour exemple Serena Williams, la joueuse de tennis. 51e en 2017, elle n’est plus dans le top 100 de 2018 après avoir donné naissance à son premier enfant il y a quelques mois.
"Selon moi, Serena est dans le top 3 des plus grands athlètes de tous les temps, au dessus de beaucoup de sportifs dans cette liste. Alors cela pose une question. Les femmes dirigent le monde mais je ne comprends pas... ça démontre que nous en sommes encore à l’âge de pierre sur la question des revenus. Cela doit changer. Mais quand ? Je ne sais pas."
"Serena a déjà dit elle-même à quel point c’est difficile. Elle a été confrontée à Maria Sharapova, elle a été bien meilleure mais Maria, et d’autres joueuses blanches, ont gagné bien plus d’argent que Serena," ajoute Hamilton, certainement en référence aux nombreux contrats d’image de la joueuse russe.
"Voilà le combat qu’il nous reste à mener dans la société actuelle. Cela va prendre du temps pour en changer."