Hamilton n’est pas du genre ’à plomber le moral’ de ses rivaux
Guerre psychologique ou pas ?
Pour réussir en Formule 1, un pilote a besoin de beaucoup d’atouts dans sa manche : du talent, évidemment, mais aussi une bonne monoplace.
Le dernier élément qui peut faire la différence, lorsqu’on ne domine pas son adversaire pour le titre, comme c’est le cas pour Lewis Hamilton cette année face à Sebastian Vettel, c’est l’aspect psychologique.
Lorsque la RTBF lui demande si plomber le moral de son adversaire fait partie du jeu ou pas du tout, Hamilton répond :
"Honnêtement, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir eu besoin de recourir à cela au cours de ma carrière, d’essayer de plomber le moral d’un autre compétiteur. J’essaie juste d’être le meilleur possible. Je n’essaie pas de jouer à quoi que ce soit, je n’essaie pas de les contrarier. Je veux que mes adversaires soient aussi à leur meilleur niveau ! Je ne veux pas qu’ils aient d’excuses : une blessure, ceci, ou cela... Quand ils sont au top et que c’est toi qui gagne, c’est bien plus savoureux !"
Et faut-il être grossier, dur ou égoïste ?
"Non, être grossier, certainement pas ! Ça, dans la vie, en général, on n’a jamais le droit de l’être. Les plus grands compétiteurs doivent trouver le bon équilibre au niveau de l’égoïsme, parce que ton temps, ton énergie, tu dois l’économiser le plus possible."
Hamilton déclarait il y a quelques années tirer aussi sa force du fait qu’il arrive à faire d’autres activités en dehors de la F1. Il nuance aujourd’hui un peu.
"Ça dépend. Parfois c’est épuisant, parce que tu en fais trop, et parfois, la plupart du temps, ça a un impact positif sur moi. Pour moi, il s’agit de se mettre dans un très bon état d’esprit, je veux me sentir le mieux possible, je veux donner une bonne impression de moi, donner l’impression de faire du bon boulot, de bien communiquer... J’essaie donc d’être sans cesse dans une spirale positive."