Hamilton garde encore des réserves quant au circuit de Bakou
Il ne le découvrira réellement que demain
S’étant montré sceptique sur le circuit de Bakou en début de semaine, Lewis Hamilton a confirmé ses dires aujourd’hui après avoir découvert les infrastructures et la piste du nouveau Grand Prix d’Europe, mais admet qu’il le découvrira réellement lors des premiers essais libres.
"Je verrai bien demain, il était très simple dans le simulateur, mais le simulateur n’est pas très bon" tempère Hamilton. "C’est plus ou moins un jeu vidéo, ça ne dit pas grand chose. Je n’ai pas piloté sur la piste donc je ne peux pas encore me prononcer, je ne sais pas si la piste est bosselée, si elle est lisse, je ne connais pas les difficultés à freiner, si les bordures sont hautes, je ne sais rien. Pour le moment je ne connais que le tracé, je pense que je connaîtrai sa vraie difficulté demain".
Contrairement aux autres pilotes, l’Anglais ne parcourt pas la piste à pied avec ses ingénieurs à la veille de la première journée, n’en voyant pas l’intérêt : "Il y a plusieurs approches. Je pensais le parcourir à vélo ce soir, mais j’aime l’idée de prendre la piste demain pour la première fois. C’est assez exaltant. J’ai parcouru les circuits à pied de ma première année en Formule Renault à ma troisième ou quatrième saison en F1, ça ne fait aucune différence sur mes performances du week-end. Quand on parcourt le circuit à pied, on voit bien les bordures mais c’est très différent quand on pilote. Peut-être que ça marche pour d’autres pilotes, mais pas pour moi. Je la découvrirai demain et ce sera comme prendre des photos avec mon esprit et l’apprendre en même temps que je le découvre".
De sa chambre d’hôtel, Lewis Hamilton ne voit que le virage 16 du circuit, l’un des premiers de la longue partie rapide qui constitue un tiers du nouveau circuit. Alors que Jenson Button et Nico Rosberg émettaient cet après-midi des doutes sur les zones de dégagement très fines, Hamilton considère qu’elles sont encore trop grandes.
"Je suis arrivé dans ma chambre et j’ai regardé par la fenêtre, je ne pouvais voir que le virage 16 et je pense que la zone de dégagement est trop grande. Il y a une ligne blanche et il y a ensuite près de dix mètres jusqu’au mur. Je ne dessine pas les circuits, mais j’aime Monaco où il n’y a aucun espace, hormis là où nous en avons besoin. Mais je peux déjà dire que demain, dans ce virage, on sortira de la piste et on y reviendra aussitôt" conclut l’actuel second du classement.