Hamilton fait son mea culpa suite à Monaco
Il aurait pu réagir différemment
Lewis Hamilton a fait son mea culpa au Canada, tard hier soir, concernant son attitude à Monaco. Le Britannique ne l’a jamais dit clairement mais il soupçonnait son équipier d’avoir fait exprès de commettre une faute dans la dernière phase des qualifications.
"Quand vous regardez en arrière, vous tirez toujours des leçons. Peut-être que j’aurais pu faire ci ou ça mieux. C’est une question d’apprentissage. Je crois que la majorité des choses dites à Monaco... j’ai dit ça sur le moment," confesse Hamilton.
Lewis admet qu’il doit mieux se contrôler. "Quand vous êtes dans la voiture, il n’y a pas de filtre. Tout se fait sur le moment et tout sort comme ça ensuite. C’est quelque chose que je dois peut-être travailler."
Il va s’aider de son ingénieur de course. "Il est cool, il a la peau dure, on forme une bonne équipe et comprend que parfois je dis des choses que je ne pense pas... ou il traduit le message que je veux faire passer. Je vais travailler avec lui pour améliorer ma communication."
"J’ai appris de Monaco. J’avais un ton peut-être négatif mais je n’aime pas perdre, Nico non plus, Schumacher non plus, Senna non plus. Personne n’aime perdre mais je vais faire en sorte d’agir correctement," ajoute-t-il.
Hamilton souhaite aussi que "ma rivalité avec Nico ne soit pas exagérée dans les médias. A Monaco j’étais sur le mauvais pied pour la première fois depuis le début de la saison. Dans ces moments chauds, on oublie toujours de remettre les choses en perspective. Les émotions immédiates prennent le dessus et ce n’est pas la fin du monde comme on l’imagine alors sur le coup."
Rosberg a accueilli ce mea culpa avec satisfaction. "C’est bien de l’entendre ! J’ai été surpris par ce qui s’est passé à Monaco. J’étais très excité après ma pole, après ma victoire, je voulais partager cela avec tout le monde dans l’équipe mais je voyais bien la situation."
Niki Lauda pense que Lewis Hamilton a bien tiré la leçon.
"Avant Monaco, nous avons bien géré leur relation. A Monaco, c’est parti en vrille," admet l’Autrichien.
"Ils savent que s’ils continuent comme ça, à se coller au millième près, cela finira par un crash. Mais ils savent aussi que si l’un des deux continuent sa course, c’est 25 points d’écart d’un coup pour celui qui gagne et rien pour l’autre..."