Hamilton est satisfait de son début de saison
Il est heureux d’avoir Vettel comme rival pour le moment
Lewis Hamilton n’a eu besoin que de deux semaines pour effacer la déception du Grand Prix d’Australie, lors duquel il a terminé deuxième, et aller chercher sa première victoire de la saison. Un résultat qui le porte à égalité en tête du championnat avec Sebastian Vettel.
"Jusqu’ici, tout va bien, je suis heureux d’être de retour à Bahreïn où la météo est toujours bonne. Le début de saison a été incroyable, nous travaillons dur pour continuer à ce niveau" décrit l’Anglais.
"Ferrari a toutefois montré un niveau impressionnant et je pense que leur voiture est très rapide en rythme de course, surtout avec des températures élevées. Vu que la course sera plus chaude ici, je pense que l’écart sera très faible, comme c’était le cas lors des deux premières courses".
Une chaleur qui pourrait jouer un rôle important dimanche puisque les pilotes vont vivre leur première course à température très élevée au volant des nouvelles voitures, et qui a imposé aux pilotes de s’y acclimater.
"J’ai couru sous la chaleur, j’étais à Dubai depuis mardi et je suis arrivé ce matin. J’ai fait quelques footings sous le soleil de plomb qui sont toujours une aide importante. C’est un dur travail mais c’est la seule chose à faire pour être prêt".
Hamilton a déjà dit qu’il voit en Vettel son rival le plus coriace depuis de nombreuses années, puisque l’Allemand a remporté quatre titres, et explique pourquoi cette lutte entre les deux hommes l’enthousiasme à ce point.
"C’est toujours plus palpitant de lutter contre une autre équipe, ça me rappelle 2007 et 2008. En plus, j’ai grandi en regardant les luttes entre McLaren et Ferrari, des grandes équipes ont les luttes étaient fascinantes. Faire partie d’une lutte entre une flèche d’argent et une Ferrari est bien plus amusant que de ne voir que de l’argenté en tête de course".
Une lutte qui est plus compliquée puisque, contrairement aux batailles avec son équipier, Hamilton n’a accès à aucune donnée de l’équipe adverse : "C’est un peu plus dur, ou plutôt, c’est différent. Quand on se bat contre une autre équipe, il y a des forces et des faiblesses".
"La semaine dernière en Chine, on a cru que les Ferrari seraient les plus fortes pour la pole position mais finalement nous avons réussi à trouver de quoi les battre, à l’aveugle, car à ce moment-là j’étais le plus rapide de l’équipe et je n’ai pu me baser que sur moi, pas sur Sebastian. Il faut repousser ses propres limites et c’est un plus grand défi, c’est ça que j’aime. Quand on compare les données et qu’on se tire vers le haut, c’est efficace mais ce n’est pas aussi amusant".
La Formule 1 enchaîne deux courses cette saison, comme elle le fera à cinq reprises cette saison. Une situation assez simple pour les pilotes, nettement moins pour les équipes.
"C’est plus facile pour les pilotes d’enchaîner deux courses" poursuit-il. "Passer de week-end de course en week-end de course, c’est plus simple car on reste dans la zone géographique du Grand Prix, c’est plus simple. Quand il faut partir et revenir car on a du temps entre deux courses, c’est un peu plus difficile".
"Pour l’équipe en revanche, c’est très, très dur. C’est du temps loin de leur famille, ils sont debout durant de longues heures la journée, mais il faut reconnaître que beaucoup d’entre eux, en tous cas dans mon équipe, aiment ça. Ils ne voudraient manquer ça pour rien au monde. Même si c’est dur pour eux, c’est génial de voir un tel enthousiasme et d’assister à leur motivation de faire ce qu’ils aiment. Je ne les entends jamais se plaindre".