Hamilton détaille ses ennuis en qualifications
De la Formule 1 à la balançoire
C’est la première fois cette année que Lewis Hamilton cède la pole position à son coéquipier Nico Rosberg. En cause, des problèmes d’adhérence du train arrière, sur lesquels le champion du monde en titre revient.
« En regardant les graphiques et les données avec mon ingénieur, parfois j’avais du survirage, et d’autres fois du sous-virage. Je n’avais globalement pas de problème avec l’avant mais l’arrière bougeait dans tous les sens. Dans ces cas-là, on modifie généralement l’équilibre mécanique pour le redistribuer vers l’avant, mais du coup on sous-vire. »
« Il y a plein de choses différentes qu’on peut changer pour arriver au même résultat et c’est comme une équation : on peut arriver au même nombre de plusieurs façons. Du point de vue du ressenti, l’une de ces façons est la bonne et le résultat est correct, mais peut-être que l’équation n’est alors plus bonne. »
Les espoirs du Britannique se sont envolés dès la première moitié de son tour rapide.
« Le début du tour était plutôt bon et j’avais deux dixièmes d’avance au virage numéro 5. J’ai perdu un peu de temps à la sortie, les pneus ont surchauffé et j’ai donc patiné quelque peu puis surviré lors du numéro 7. À partir de là, tout est parti à vau-l’eau et j’ai donc su que mon tour ne serait pas rapide. »
Mais la solution aux déboires d’Hamilton lui a échappé pendant toutes les séances d’essais libres.
« J’ai eu le même problème tout le week-end. À chaque changement d’équilibrage, c’était comme une balançoire : un peu plus de poids sur l’avant et c’est l’arrière qui part, et vice-versa. Et le vent n’a pas aidé non plus. »
« Nico n’a pas procédé à beaucoup de changements pendant le week-end, il a trouvé un bon équilibre et n’en a plus bougé. C’est comme ça que ça se passe d’habitude pour moi aussi, mais pas cette fois-ci. Le style de pilotage y est pour quelque chose, et j’espère que ça se passera bien en course. »