Hamilton : Rosberg se plaint beaucoup ; Wolff tape du poing sur la table
Tenir les troupes
Lewis Hamilton n’a pas mâché ses mots envers son équipier chez Mercedes, Nico Rosberg, à l’issue d’une saison remplie de tensions en interne.
Le Britannique déclare que Rosberg "se plaint beaucoup !"
"Vous avez pu voir qu’il se plaint de beaucoup de choses. Mais il faut savoir ne pas y prêter attention parce qu’il est comme ça. Je pense que ça vient du fait que nous ne sommes pas issus du même monde."
Ce n’est pas la première fois que Hamilton fait une remarque à ce sujet, ayant déjà fait le parallèle entre la situation précaire de son père et celle du père de Nico Rosberg, Keke, champion du monde 1982.
Hamilton admet qu’il a dû être plus agressif cette année.
"En piste, vous devez être dur. Ce n’est pas possible d’être sympa et dire ’tiens voilà un peu d’espace pour toi’. C’est le boulot. Je ne suis pas là pour me faire des amis, finir la course et dire ’Quelle course sympa mon gars, tu as été bien gentil avec moi, tu m’as laissé gagner’. Quand il y a une occasion, il faut la saisir. Cela ne veut pas dire qu’il faut pousser quelqu’un ou tricher, mais il faut être fort et déterminé, être autant à la limite que possible."
L’occasion de revenir sur la polémique de l’année, les départs de Suzuka et Austin.
"Vous pouvez le demander à n’importe quel champion du monde, si vous êtes à l’extérieur, vous devez lever le pied."
"A Austin, il était finalement devant moi, ça doit être le karma. Je crois au karma. Alors pourquoi s’est-il encore plaint après à cause du départ."
Ce sont peut-être les dernières déclarations polémiques de l’année : le patron de Mercedes F1, Toto Wolff, a révélé après Abu Dhabi que la situation était devenue trop tendue entre les deux hommes et que cela avait eu un impact négatif sur l’équipe et le personnel qui se rend sur les circuits.
Wolff tape donc du poing sur la table et déclare ne pas exclure de se séparer de l’un de ses pilotes si la situation ne s’améliore pas franchement en 2016 parce que la tension actuelle affaiblit considérablement Mercedes en plus de nuire à l’image de la marque. Sous la pression de Dieter Zetsche, le grand patron de Daimler, Wolff va donc devoir agir.