Hamilton : Nous verrons beaucoup de mauvais départs
Quand les équipes ne pourront plus communiquer avec les pilotes
À partir de Spa, la FIA a annoncé que les pilotes devraient se passer de toute aide de la part de leur équipe au moment du départ, et on pourrait voir certains patiner, endommager leur embrayage ou même caler. Chez Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton accueillent plutôt favorablement ces mesures qui ouvrent la porte aux erreurs.
« C’est bien, ça va rendre les choses plus intéressantes et difficiles, déclare l’Allemand, et nous donner davantage de contrôle. De nombreuses variables vont entrer en jeu et prédire les positions de chacun après le départ sera plus compliqué. C’est du tout bon. »
Hamilton est globalement du même avis : si son travail ne changera pas en profondeur puisqu’il n’y a aucune modification de quelque système que ce soit, la marge d’erreur devrait rétrécir.
« Ça ne fera pas une grosse différence, nos responsabilités ne changeront pas. Mais pour le moment, lors du départ, l’équipe peut calculer le degré d’adhérence et le couple délivré par le moteur. Quand ce dernier est excessif, on patine, et quand il est trop faible, c’est un départ lent. L’équipe peut ainsi vous suggérer le couple idéal. Ce ne sera donc plus le cas et, la première fois que nous prendrons un tel départ, nous verrons beaucoup de mauvaises envolées. »