Hamilton : Je veux continuer à vivre ma vie hors de la F1

Ce qui ne l’empêche pas d’être toujours passionné

Par Emmanuel Touzot

2 mars 2017 - 11:29
Hamilton : Je veux continuer à (...)

Lewis Hamilton est réputé pour avoir une vie très active en dehors de la F1 et ne se cache pas quant au fait qu’il ne vit pas que pour son sport. L’Anglais ne veut pas changer son approche malgré les contraintes apportées par les nouvelles monoplaces.

"Je veux continuer à vivre ma vie en dehors" explique-t-il à Nextgen-Auto.com.

"Bien sûr, se motiver soi-même est toujours difficile à faire chaque année et chaque jour. je suis très chanceux d’avoir le soutien de mes fans, de ma famille, de mes amis et d’être capable de me pousser moi-même. Je veux toujours progresser, grandir et m’améliorer en tant que pilote et en tant qu’homme. Je vais continuer à faire ce que j’aime, explorer le monde, découvrir des cultures et rencontrer de nouvelles personnes".

Nico Rosberg était à Barcelone pour assister aux essais ce mercredi et a avoué que les pilotes ressemblaient à des gladiateurs dans ces nouvelles voitures. Un avis que partage Hamilton ?

"J’aime ressembler à un gladiateur !" plaisante-t-il. "Je me suis entraîné et préparé comme jamais et la voiture est exceptionnelle en termes de vitesses en courbe. C’est la Formule 1 la plus rapide que j’ai piloté de ma carrière et je n’ai même pas fait des relais rapides. Nous sommes à fond dans des virages où nous ne l’avons jamais été auparavant. C’est un sentiment incroyable, j’espère qu’elle fera la différence parmi les pilotes, je n’y vois aucun inconvénient".

"Les nouvelles voitures sont plus larges, tout comme les pneus qui, en plus, se dégradent moins. On ressent vraiment l’appui, on va moins vite en ligne droite et on passe les virages nettement plus facilement entre le moment du freinage et la ré-accélération. C’est assez surnaturel, je passe le virage 9 à fond, comme un gamin dans une montagne russe. En revanche, il est difficile de suivre une autre voiture, comme prévu. Je ne sais pas comment ça jouera sur les courses mais c’est compliqué".

Hamilton précise les effets des pneus plus larges et de l’ensemble aérodynamique développé : "Les turbulences sont au moins deux fois plus importantes derrière la voiture, donc le problème est double. Nous avons tout l’appui nécessaire et nous avons besoin de plus d’adhérence mécanique, mais on ne va pas dans le bon sens. J’espère que la compétition en piste sera intense mais il ne faut pas se faire trop d’illusion".

En plus des nouvelles voitures, l’approche de la course sera changée par les pneus plus larges et surtout, qui se dégraderont moins. Une approche censée favoriser une attaque constante des pilotes.

"Il semblerait que Pirelli a apporté de nouveaux pneus solides, je crois que c’est les plus durs avec lesquels j’ai piloté. Il est difficile de jauger l’effet de la voiture et l’effet des pneus dans nos performances mais il semble que ça soit de l’ordre d’une demi-seconde".

La révolution est visible en piste mais également en dehors puisque pour la première fois depuis 40 ans, Bernie Ecclestone ne sera plus à la tête de la Formule 1, rachetée par Liberty Media cet hiver. Les nouveaux propriétaires regorgent d’idées pour développer la F1 auprès des fans.

"C’est bien qu’ils viennent avec de nouvelles idées et qu’ils soient plus ouverts" explique Hamilton, notamment en référence à l’autorisation donnée aux équipes de publier des vidéos des essais. "C’est la direction à prendre car c’est un sport incroyable, ces voitures sont impressionnantes. J’adore piloter comme c’est le cas depuis des années, et cette voiture est tout simplement ahurissante, c’est incroyable de me dire que je suis l’un des deux seuls à la piloter".

"Je pense que le potentiel de la F1 n’est pas encore exploité en termes de succès populaire, j’espère que si tout le monde s’y met, nous pourrons l’amener à un niveau proche voire similaire du football" conclut l’Anglais.

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