Haas va davantage entraîner ses mécaniciens aux arrêts aux stands
Une erreur collective à Melbourne
Haas est passé du rêve en cauchemar en l’espace de quelques minutes, dimanche dernier à Melbourne. Deux arrêts aux stands calamiteux ont ruiné les espoirs de Kevin Magnussen et de Romain Grosjean, qui roulaient en 4e et 5e position. Des mauvais serrages de roue ont causé deux abandons aussi inattendus qu’amers pour l’écurie américaine.
Günther Steiner est revenu sur l’état d’esprit qui règne aujourd’hui au sein de l’écurie qu’il dirige, ainsi que sur les contre-mesures qu’il compte prendre pour éviter qu’un tel problème se reproduise.
« Bien sûr, c’est difficile, mais c’est la course. Je suis dans le métier depuis longtemps. Il y a des moments comme cela, où l’on traverse de vraies mauvaises passes. La bonne nouvelle, c’est que la voiture semble être rapide, donc vous avez tout de même hâte d’être à la prochaine course et de vous assurer que vous y serez meilleurs. Nous devons toujours nous rendre à Bahreïn et faire notre job là-bas, mais je pense que nous sommes dans une bonne position pour réaliser quelque chose de similaire à l’Australie, en termes de performance. »
« Comme équipe, nous commettons des erreurs. Nous avions trop de travail à faire sur la voiture et nous ne nous sommes pas assez entraînés aux arrêts aux stands. La clef de tout cela, c’est de bien s’entraîner avant la course pour préparer tous les aspects d’un Grand Prix. »
Günther Steiner pense que le problème est avant tout conjoncturel et non structurel au sein de son écurie. Le directeur de Haas estime que selon le proverbe usité, « Practice makes perfect »…
« Vous devez juste expliquer tout ce qu’il s’est passé et être franc à ce sujet. Nous avons commis des erreurs mais nous avons des processus en place. L’an dernier, en deuxième moitié de saison, nous étions parmi les meilleurs aux stands. Nous pouvons y arriver. Je pense que le manque d’entraînement a causé ces problèmes à Melbourne. Néanmoins, ce genre de choses arrive. Il faut les surmonter et continuer à avancer. »
« Tout le monde dans l’équipe peut être fier de ce que nous avons réussi ces deux dernières années, et de ce que nous allons réussir cette année et l’an prochain. Nous avons un bon groupe de personnes en place qui nous ont mis dans cette position très compétitive cette année. »