HRT n’aura pas de KERS cette saison
L’écurie a d’autres chats à fouetter...
Le patron de l’équipe HRT a admis qu’installer un KERS à bord de la F112 - monoplace initialement prévue pour en être équipée - ne fait plus parti des objectifs pour cette saison. Se qualifier confortablement pour toutes les courses est la priorité.
"Nous avons une nouvelle voiture que nous devons encore découvrir. Elle est conçue pour recevoir le KERS mais, dans le court terme, nous ne l’utiliserons pas. Je ne pense pas que nous l’aurons même cette année," admet Luis Perez-Sala.
"De ce point de vue, ce n’est pas parfait. Jusqu’à maintenant nous avons assemblé notre voiture à la hâte et c’est donc pour cela que les essais du Mugello, juste après Bahreïn, seront très importants pour nous," ajoute-t-il.
En attendant, l’Espagnol souhaite limiter la casse. HRT a pris possession de ses nouveaux locaux à Madrid. "A partir de l’Espagne nous fonctionnerons de manière plus efficace avec les voitures ici, à Madrid. En Chine et à Bahreïn nous améliorerons certaines choses sur la voiture et dans l’équipe mais c’est un processus lent qui prendra toute l’année. Pour le moment je suis ici à Madrid, une partie de l’équipe est à Valence, d’autres en Allemagne et d’autres encore en Angleterre. Pendant ce temps nos voitures vont en Chine et il faut régler des problèmes de fiabilité et pas seulement de performance. C’est compliqué."
Bien sûr, il s’agit d’une énième situation difficile pour la jeune équipe espagnole et Perez-Sala concède que le paddock perçoit HRT comme une écurie qui a fait un pas en arrière. "C’est vraiment notre première année", insiste le team principal en précisant que Bernie Ecclestone n’a plus cette modeste équipe dans le collimateur. "Nous n’avons pas eu de problèmes, je pense qu’il est calme."
Luis Perez-Sala admet également que son écurie n’est pas très concernée pour l’instant par la perspective de nouveaux Accords Concorde. "Il y a des équipes qui sont plus avancées que d’autres et pour nous, les négociations n’en sont qu’au début", avoue le patron espagnol.