Gutierrez, le déclic qui arrive à temps pour le Mexicain

Esteban Gutierrez commence enfin à se faire un nom en Formule 1. Le Mexicain estime que sa nouvelle approche, beaucoup moins conservatrice, est l’explication de ses performances actuelles. En Corée, il est à nouveau parvenu à hisser sa Sauber en Q3, dans le sillage de Nico Hulkenberg. Un déclic qui vient au bon moment puisque Sauber doit choisir un équipier au Russe Sergey Sirotkin.

"Je l’ai dit à Singapour. Une fois que vous savez que vous pouvez le faire, surtout quand vous avez subi une période un peu critique, cela fait un changement radical. La pression était très forte pour bien faire, non seulement sur l’équipe, mais sur moi aussi," reconnait Gutierrez.

Alors qu’est-ce qui a changé le pilote Sauber ? La perspective de perdre son baquet en F1 après une seule saison ?

"C’est mon approche globale de l’ensemble d’un week-end. J’étais très conservateur évidemment, parce que j’étais un débutant et je voulais me construire, si on peut parler ainsi, sur des bases raisonnables. J’essayais de ne pas prendre trop de risques, de ne pas faire d’erreurs, et parfois cela rogne sur votre performance. J’en était peut-être arrivé à un stade où mon cerveau était automatiquement branché sur un réglage trop conservateur."

Gutierrez admet être passé par des moments très difficiles.

"Quand vous affrontez ces moments avec de la pression ou des difficultés, et que vous ne voyez pas de solution et qu’enfin vous réussissez à renverser la vapeur, le sentiment de force qui vous anime devient, proportionnellement aux galères vécues, très puissant. Cela vous rend plus fort."